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Quel service de lutte pour quelle fraude ?

La création lundi 15 mai de l’office central de lutte contre la cybercriminalité complète un dispositif français déjà bien fourni.

Outre le tout nouvel Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication, plusieurs services ont vu le jour ces dernières années :- au sein du ministère de l’Intérieur, la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) dispose de la brigade centrale de répression de la criminalité informatique (BCRCI) pour les enquêtes à caractère national ou international ;
– toujours au sein de la DCPJ, une cellule Internet travaille en coopération avec la BCRCI et la Direction de la surveillance du territoire (DST) qui, de son côté, intervient lorsque le site attaqué présente des intérêts au regard de la Défense nationale ou concerne les secteurs de pointe de l’industrie ;
– au niveau régional, il existe dix-neuf services régionaux de PJ qui emploient chacun un groupe d’enquêteurs spécialisés en criminalité informatique. Ils sont les correspondants locaux de la BCRCI ;
– le Service d’enquêtes sur les fraudes aux technologies de l’information (Sefti) bénéficie d’une zone d’intervention limitée à Paris et aux trois départements de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne) ;
– une structure d’examen ou d’expertise de la Direction générale de la gendarmerie nationale existe au sein de l’Institut de recherche criminelle (IRCGN). Début 1998, un centre national de surveillance d’Internet a été mis en place pour coordonner les postes de surveillance des trente sections de recherche de la gendarmerie ;
– à Bercy, les Douanes ont mis en place une cellule de recueil et danalyse Internet. De même que la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF).(Source : ministère des Affaires étrangères)

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Alain Ruello