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” Quel avenir pour les SSII ” traditionnelles ” ? “

Le formidable rebond du service depuis 1997, accéléré par les impératifs de l’an 2000 et de l’euro, doit profiter aux SSII capables d’adapter leur offre de…

Le formidable rebond du service depuis 1997, accéléré par les impératifs de l’an 2000 et de l’euro, doit profiter aux SSII capables d’adapter leur offre de prestations et d’anticiper les besoins du marché. Mais les filiales internet qu’elles ont créées ne tiennent pas leurs promesses, car les clients préfèrent confier leurs e-projets à des sociétés spécialisées (pure players) ou à des agences web.Les SSII ” traditionnelles ” seraient-elles condamnées à l’heure de l’émergence des NTIC ? Evidemment, non. Au contraire, en capitalisant sur leurs c?”urs de métier, les SSII ont un atout décisif à faire valoir. En effet, quelle différence, pour un ingénieur systèmes ou réseaux, entre installer un réseau local ou mettre en place un serveur web ou un intranet ?Par ailleurs, l’arrivée des NTIC ne bouleverse pas encore complètement les centres informatiques des grandes entreprises, les plus demandeurs de services. Les investissements colossaux effectués pour l’an 2000 et l’euro doivent en effet être amortis, et le niveau d’information sur les potentialités des NTIC au sein des conseils d’administration est pour le moins réduit. La tendance aujourd’hui est donc plutôt à l’intégration des fonctionnalités des nouvelles technologies dans le SI actuel.Quelle banque n’a pas créé son site de banque à distance, ou n’est pas en train de le faire ? Cependant, pour la plupart, les informations ne font que ” transiter ” par le web. Les traitements ” batch ” traditionnels de nuit assurent encore la comptabilité des clients.Mais c’est parce que les interactions back office/front office vont suivre une croissance exponentielle que les profils multicompétences ?”uvrant dans les SSII sont et seront les plus recherchés – MVS et Unix, VTAM/SNA et TCP/IP, CICS/Cobol et HTML, XML, Java. En outre, les impératifs de production et la rigueur nécessaire au bon déroulement du processus informatique vont s’amplifier. Et le passage à la disponibilité vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours sur sept va s’imposer à de nombreux centres informatiques, limités actuellement au télétraitement le jour et aux traitements de masse la nuit. Toutes ces nouvelles activités liées à la mise en place de solutions d’EAI et d’outils web to host, qui utilisent les données existantes dans les systèmes d’information tout en intégrant les nouvelles fonctionnalités TCP/IP, Java, HTML, doivent générer un éventail de besoins, que les SSII ont les moyens de prendre en charge. Il est clair que le manque d’expérience dans ce domaine des sociétés nouvellement créées pour gérer des serveurs entraîne une baisse sensible de la qualité de service. Seule l’expérience des techniciens et ingénieurs des SSII rodés aux grands projets informatiques leur permet d’apporter les méthodes de travail, l’organisation, les normes, les standards et les procédures nécessaires au fonctionnement des centres serveurs.L’histoire du service informatique en France va donc logiquement s’enrichir de nouveaux projets pour les SSII. Et celles-ci, si elles doivent encore affiner leurs compétences internet, bénéficient d’un acquis et d’une maturité leur donnant une véritable légitimité pour aider leurs clients à franchir le cap du passage à la net économie.

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