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Quatorze circuits graphiques pour cartes PCI Express

C’est de la carte graphique que dépend le rendu visuel des jeux 3D sur PC. Pour vous aider à choisir, nous avons testé les 14 plus courants modèles.

Tous les fans de jeux vidéo le savent : pour profiter pleinement des jeux 3D les plus récents sur un ordinateur, il faut bénéficier d’une carte graphique dernier cri. Et pour cause, si la puissance du processeur et la quantité de
mémoire vive de l’ordinateur entrent en ligne de compte, c’est le processeur intégré à la carte graphique qui fait l’essentiel du travail, et qui, par là même, détermine la qualité et la fluidité des images.Et du travail, il y en a ! Car pour réaliser des jeux 3D toujours plus beaux, avec des décors plus détaillés, des personnages plus réalistes et des effets plus spectaculaires, les développeurs de jeux utilisent des techniques
qui réclament toujours plus de calculs. Calculs complexes qui sont effectués essentiellement par le circuit 3D de la carte graphique, le processeur de l’ordinateur se chargeant des autres aspects du jeu (intelligence artificielle, etc.). Cette
surenchère perpétuelle de graphismes génère une obsolescence précoce des circuits 3D.En effet, s’il est possible de faire tourner les plus beaux jeux du moment (Half Life 2, Black and White 2, Quake 4…) sur un ordinateur équipé d’une carte graphique vieille de deux ans (une
éternité !), c’est au prix d’importants sacrifices, tant au niveau de la fluidité de l’action que de la finesse des graphismes. En clair, on joue en ‘ basse définition ‘, bien loin de ce que promettent les captures
d’écran de la jaquette du jeu !Pour jouer dans de bonnes conditions, il faut tenir compte de deux paramètres. D’abord, la définition d’affichage (le nombre de points qui composent l’image), qui détermine la finesse et le niveau de détails (un décor est plus
agréable en mode 1 600 x 1200 points qu’en mode 800 x 600…). Ensuite, la fluidité, c’est-à-dire le nombre d’images affichés par seconde : en dessous de 25 images/seconde, seuil de la perception de
l’?”il humain, les animations et les mouvements paraissent saccadés, ce qui nuit au réalisme ?” et gâche le plaisir de jouer (les experts estiment qu’il faut tabler sur un minimum de 40, voire 50 images à la seconde en
moyenne, sachant que la vitesse varie en fonction de la complexité de la scène).En pratique, ces deux paramètres sont liés : plus il y a de points à afficher, plus il y a de calculs à effectuer dans le même temps, et moins le circuit affiche d’images par seconde…

Les filtres améliorent la qualité en basse définition

Le principal indicateur de performances d’un circuit 3D est le nombre d’images par seconde qu’il peut afficher dans différentes définitions. C’est d’ailleurs sur ce critère que reposent les nombreux essais que nous avons menés pour ce
comparatif : nous avons mesuré la rapidité de chaque circuit graphique avec une sélection de jeux récents et particulièrement exigeants, dans trois définitions avec et sans filtres (anti-crénelage plein écran et anisotropique), des fonctions
qui améliorent la qualité dans les basses définitions.On s’en doute, les circuits les plus performants ne sont pas donnés. C’est pourquoi nous avons tenu compte, dans nos préconisations, du rapport performances/prix, en nous basant sur le prix moyen des cartes équipées des circuits (tout
le monde ne veut pas investir 500 euros dans une carte graphique !). Comme vous le constaterez avec le tableau de la page suivante, nous ne parlons que de circuits graphiques (ATI et nVidia) et pas de cartes, alors que ce sont pourtant ces
dernières que l’on trouve en vente dans les boutiques spécialisées (les puces 3D ne sont pas vendues seules, contrairement aux processeurs de PC).Pas d’inquiétude : toutes les cartes équipées du même circuit offrent des performances similaires, quelle que soit leur marque (Asus, Albatron, GexCube, Leadtek, Gigabyte, Point of View, PowerColor, etc.). Les différences
tiennent surtout aux connecteurs (DVI, VGA…), au système de refroidissement (plus ou moins silencieux), aux accessoires (câbles, adaptateurs) et aux jeux livrés.

Opter si possible pour une carte compatible Shaders 3.0

Attention, la plupart des circuits testés ici sont conçus pour équiper des cartes au format PCI Express, encore assez peu répandu ; si vous avez un ordinateur ancien, acceptant uniquement les cartes au format AGP, vous
devrez changer de carte mère… Autre souci, certaines cartes s’avèrent très gourmandes en énergie (elles disposent même d’un connecteur d’alimentation spécial) : si l’ordinateur ne possède pas une alimentation suffisamment puissante (au
moins 350 watts et 20 ampères sur 12 volts), il risque tout simplement de ne pas démarrer ! Examinez donc avec soin ces points avant de craquer pour un modèle…En tout état de cause, optez si possible pour une carte graphique ‘ compatible Shaders 3.0 ‘, une fonction de programmation garantissant que le circuit sera capable d’afficher les
effets visuels 3D utilisés dans des jeux récents mais aussi ceux de la prochaine génération.Dernier détail, au moment où nous bouclions cet article, nVidia a annoncé trois nouveaux circuits graphiques prometteurs que nous n’avons pas pu tester : le GeForce 7800 GTX 512 Mo, présenté comme plus puissant que le
7800 GTX (compter 650 euros pour une carte) ; le GeForce 6800 GS, aussi performant et moins cher que le 6800 GT (compter environ 250 euros) ; et le GeForce 6600 DDR2, équivalent au 6600 GT (pour un prix
de 130 euros).

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Stanislas Odinot