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Quand WoW rencontre Star Wars avec de faux airs de Pixar

WildStar est le premier MMO produit par les studios californiens Carbine pour le compte de NCSoft. Visuel et prometteur, il pourrait bien créer la surprise lors de sa sortie, en 2012 ou 2013.

Alors que tous les regards du petit monde du MMO sont tournés vers Star Wars : The Old Republic, attendu le 20 décembre, WildStar nous a fait de l’œil lors de la dernière Gamescom ou de la récente Paris Game Week. Premier MMO du studio Carbine (fondé par quelques vétérans du genre ayant déjà officié sur des jeux tels Everquest 2 ou World of Warcraft), et malgré des abords classiques, WildStar s’inspire ouvertement des recherches du professeur Bartle et constitue un système de jeu à part entière.

Richard Bartle est l’un des pères fondateurs des Multi User Dungeon (MUD), l’ancêtre des MMO sous forme textuelle. L’auteur de nombreux décryptages sur les analyses comportementales des joueurs en ligne nous classe en quatre catégories : les achievers, les joueurs qui chercheront à maximiser tout ce qui est maximisable (niveau, équipement…) ; les explorers, ceux qui chercheront tous les endroits cachés si possible très difficilement accessibles ; les socializers, qui utilisent le jeu comme une extension de leur MSN ; les killers, principalement intéressés dans le combat joueur contre joueur.

Born to be wild

WildStar reprend quasiment mot pour mot ces catégories et offre aux joueurs un style de jeu spécifique en fonction de sa vocation, choisie au  début de jeu. En effet, outre sa faction et sa classe (voir diaporama photo ci-dessous), le joueur va choisir une vocation spécifique : explorateur, scientifique, colons ou soldat. L’explorateur, par exemple, sera doté de balises de repérage qu’il devra poser un peu partout pour accéder à des endroits qu’il sera le seul à pouvoir parcourir. Il y trouvera de nouvelles quêtes ou des pièces d’équipement spécifiques.

Le guerrier pourra lancer des quêtes publiques orientées sur l’action. Durant ces quêtes, il devra défendre des avant-postes, sauver la veuve et l’orphelin ou extraire des otages. Le scientifique, lui, s’intéressera à l’histoire de la planète en scannant monstres et environnements pour découvrir d’anciens artefacts. Et, enfin, le rôle concret du colon reste encore assez obscur, mais il sera celui qui se rapproche le plus du socializer et devra prendre une part active dans l’implantation de nouveaux villages ou de création de guildes.

Ce contenu spécifique à la vocation devrait représenter, selon les développeurs, 30 % du contenu final du jeu, les 70 % restants regroupant les aspects que l’on est en droit d’attendre d’un MMO plus classique : quêtes, artisanat, instances… L’univers futuriste très dynamique, la nervosité des combats et la patte graphique adorablement « comics/toon » donnent beaucoup de personnalité à l’ensemble. On sort agréablement des carcans medieval fantasy trop souvent imposés par le genre. On a hâte de s’essayer à une bêta plus poussée courant 2012.

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Richard Homsy