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Quand les SSII s’allient aux SSLL

Pour répondre à d’importants appels d’offres, les sociétés de services en logiciels libres constituent des partenariats avec des SSII.

Pourquoi voit-on émerger des partenariats entre SSII et sociétés de services en logiciels libres (SSLL) ?


Le marché français est particulièrement dynamique et en avance sur la problématique du logiciel libre. Notamment grâce à la politique volontariste du secteur public. Selon une étude de Pierre Audoin Consultants, le logiciel libre
totalisait 250 millions d’euros de revenus en 2004, et il devrait avoisiner 430 millions d’euros cette année. Même si les grandes SSII ont constitué des centres de compétences, leurs effectifs ne sont pas pléthoriques. Et les
SSLL ne disposent pas de l’assise financière suffisante pour garantir un engagement de résultat. Ces partenariats se sont justement constitués pour répondre à d’importants appels d’offres.À quels besoins ces partenariats répondent-ils exactement ?


L’absence de support industriel freinait l’émergence de gros déploiements. Ce genre d’alliance garantit la pérennité des applications ‘ open source ‘ ‘ qui sont développées pour les
grandes Administrations. L’alliance entre HP, Atos Origin et IdealX s’est également constituée en ce sens. De telles associations existent dans d’autres domaines à forte croissance et expertise de haut niveau.Quelle est la répartition des rôles entre SSII et SSLL ?


Dans l’association Linagora-Capgemini, la première apporte son offre de TM2L : tierce maintenance appliquée au logiciel libre. Capgemini est le gestionnaire du projet et distille méthodologie et industrialisation des
processus. Mais la majeure partie du projet au Minefi a trait à l’étude de la migration du système d’information vers le logiciel libre.

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Philippe Davy