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Qualité de service : l’ART décerne un satisfecit aux opérateurs mobiles

L’Autorité de régulation des télécommunications (ART) a évalué les réseaux de téléphonie mobile en France. Sur l’année 2000, les trois opérateurs français ont globalement amélioré leurs performances sans qu’aucun ne surclasse clairement ses concurrents.

Pour la quatrième année consécutive, l’ART a passé au peigne fin la qualité des réseaux des trois opérateurs mobiles hexagonaux, Bouygues Telecom, Itineris et SFR. En revanche, et contrairement aux rapports précédents, la couverture des réseaux fera l’objet d’une étude séparée, actuellement en préparation.L’enquête confiée à Thales Idatys a été conçue comme un sondage ?” 18 000 appels on été réalisés en quatre semaines, avec un taux de succès de 95 %.Les tests portent sur douze situations différentes : tout d’abord, elle varient en fonction de la taille de l’agglomération (ont été retenus : les douze agglomérations françaises de plus de 400 000 habitants, et un panel de vingt agglomérations de 50 000 à 400 000 habitants) ; ensuite, l’utilisateur est mis dans cinq situations différentes d’utilisation (dans une voiture, dans un train de banlieue, en piéton à l’intérieur d’un bâtiment, en piéton à l’extérieur).

Peu de variations

Premier enseignement, le phénomène de saturation des réseaux a disparu dans les agglomérations de 50 000 à 400 000 habitants testées, et cela pour la deuxième année consécutive.D’autre part, la situation des douze zones urbaines de plus de 400 000 habitants est très variable. Le taux d’échec et de coupure peut être multiplié par deux, voire trois, en fonction de la charge des réseaux aux heures de pointe.Toutefois, l’ART juge globalement” limité “ l’impact des taux d’échec et de coupure pour l’utilisateur. En effet, le taux de communications réussies est de qualité correcte, il ne descend jamais au-dessous de 93 % (hors trains de banlieue), contre 87 % en 1999.

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Gérald Bouchez