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Puces RFID : Bruxelles veut protéger les consommateurs

La Commission européenne signe un accord avec les industriels pour évaluer les conséquences de l’utilisation de ces puces à basse fréquence sur la vie privée.

Elles seraient 1 milliard en circulation en Europe, selon Bruxelles. Des passes Navigo, au système de paiement automatisé des autoroutes, en passant par l’étiquetage de bagages aux aéroports, les bracelets de naissance dans les maternités… Les puces RFID (Radio Frequency IDentification) ont envahi notre quotidien. Inquiète de potentielles conséquences sur la vie privée liées à l’utilisation de ces puces, la Commission européenne vient de signer un accord avec les acteurs concernés par leur déploiement.

Les fabricants, l’Enisa (agence européenne chargée de la sécurité des réseaux et de l’information), ainsi que les organes de surveillance de la confidentialité des données ont pour obligation d’évaluer l’impact de cette technologie sur la vie privée des habitants des pays de l’Union.

50 milliards de lecteurs en 2020

« Les dispositifs électroniques peuvent traiter automatiquement des données fournies par des puces lorsqu’elles se trouvent à proximité de lecteurs, qui les activent, captent leur signal radio et échangent des données avec elles », explique la Commission européenne dans un communiqué. Bruxelles craint que ces « lecteurs » n’arrivent à capter des informations contenues dans les puces lorsque le propriétaire de l’objet connecté se trouve dans leur rayon d’action. Et ce, sans que celui-ci n’en soit averti.

Selon les industriels, 50 milliards de ces systèmes électroniques devraient être mis sur le marché d’ici à 2020. Bruxelles recommande que les puces soient « désactivées automatiquement, immédiatement et gratuitement, à moins que l’acheteur n’exprime son consentement expresse à ce qu’elles ne le soient pas ».

C’est « une façon pragmatique d’assurer des garde-fous pour la vie privé » et un « modèle intéressant qui pourrait être utilisé dans d’autres domaines », a souligné Neelie Kroes, commissaire européenne chargée des nouvelles technologies, à l’AFP. Reste qu’aucune sanction n’est prévue si les industriels ne respectent pas leur engagement.

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La rédaction