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Protéger les données des PGI et des SGBD se planifie

Peaufiner la procédure de sauvegarde d’un PGI ou d’un SGBD est un vrai défi organisationnel. L’enjeu, restaurer simplement et rapidement les données en cas de sinistre.

Sécuriser les informations gérées par les progiciels de gestion intégrés (PGI) ou par les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) est stratégique. Il s’agit de protéger les applications placées au coeur de l’entreprise : finance, vente, administration, production, etc. Dans ces environnements complexes, où les volumes de données ne cessent de cro”tre, les recettes classiques de la sauvegarde hors ligne ne s’appliquent plus. “Après avoir mis en oeuvre un PGI Oracle Applications, nous voulions un logiciel spécialisé pour sauvegarder nos bases de données Oracle à chaud, et qui fonctionne en environnement hétérogène “, indique Jean-Marc Zimmermann, responsable informatique des sites en Europe et en Asie-Pacifique d’Infogrames.

Identifier les données sensibles en priorité

L’éditeur de logiciels de jeux opte donc pour Time Navigator de Quadratec pour garantir en permanence la disponibilité de ses applications. “La multiplicité de nos plates-formes, cinq serveurs IBM AIX, un UNIX SCO et une dizaine de serveurs NT, et la montée en charge de nos applications, compliquaient les opérations de sauvegarde”, rapporte de son côté Walid Jamra, ingénieur système du centre hospitalier Paul Guiraud. L’augmentation du nombre des serveurs et du volume des bases de données Oracle (7. 3 et 8) rendait fastidieuse la sauvegarde effectuée avec les scripts Shell Unix. Pour éviter le risque d’erreur de programmation et pour simplifier le processus, le centre hospitalier a donc déployé Networker de Legato. Walid Jamra raconte : “Les utilitaires fournis par Oracle 7 et 8 permettent de sauvegarder les données des serveurs d’applications et des deux postes utilisateurs du directeur financier et du département d’information médicale sur des disques permanents. Puis, notre logiciel de sauvegarde les transfère sur des bandes magnétiques.”Une politique de sauvegarde est avant tout conditionnée par la nature des données, sensibles ou bénéficiant du droit à l’oubli. Après les avoir identifiées, “il importe de déterminer la fréquence des sauvegardes complètes et incrémentielles “, estime Jean-Marc Zimmermann. Ce dernier type de sauvegarde consiste à enregistrer uniquement les blocs modifiés depuis la précédente opération et non les fichiers dans leur intégralité.Le plus complexe reste de mettre au point des procédures, de sorte que les opérations de sauvegarde aient le moins d’incidence possible sur la production. “Il est difficile de mobiliser les administrateurs chargés du système, des bases de données et des sauvegardes, ainsi que l’infrastructure informatique, pour faire des tests chaque fois que l’environnement est modifié “, rappelle Jean-Marc Zimmermann. Il s’agit également de définir le laps de temps opportun pendant lequel s’effectue la sauvegarde. La taille de cette fenêtre de sauvegarde varie selon le volume des données et selon le débit du réseau : elle est d’une heure pour les 20 Go du centre hospitalier Paul Guiraud et de trois heures pour les 450 Go d’Infogrames. L’éditeur de logiciel de jeux a d’ailleurs monté un réseau indépendant, en ajoutant une simple carte réseau à chacun des serveurs qui voient transiter le flux de données. Dernière règle d’or ? “Écrire une procédure de restauration pour minimiser le temps d’indisponibilité des données en cas de sinistre est indispensable “, conseille Jean-Marc Zimmermann, qui apprécie d’autant plus l’interface graphique du logiciel de sauvegarde : “Il suffit de positionner un curseur sur une date et une heure pour retrouver un fichier.”

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HRYSTÈLE BESSON