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Profession : tueur de spams

Pour lutter contre le spam, Brightmail présente une arme de défense redoutable, plus puissante que ses produits : le service apporté. Les domaines visés sont la messagerie, l’antivirus et la téléphonie mobile.

Il est grand temps de faire la présentation de Brightmail en France. Créée il y a quatre ans à San Francisco, la société est spécialisée dans la bataille du spam. Le spam est tout simplement le courrier électronique qui arrive dans de nombreuses boîtes aux lettres sans avoir été sollicité. Généralement, il s’agit de publicités ou de chaînes. Si, dans l’Hexagone, les entreprises sont moins touchées que celles du reste de l’Europe, il y a fort à parier que la donne pourrait changer.

L’unanimité des fournisseurs d’accès

Cette pollution électronique peut être en partie bloquée à plusieurs endroits du réseau : au niveau des routeurs (dans certains cas de figure), des passerelles de messagerie SMTP, des passerelles antivirus, mais également au niveau des postes clients. La meilleure place pour engager la lutte reste la passerelle de l’ISP et de l’entreprise, pour que le courrier non sollicité ne mange pas inutilement de la bande passante.Brightmail fournit une gamme de quatre produits dans une suite appelée Brightmail Solution Suite 3.0 (BSS). Évidemment, chacun d’entre eux peut être acheté séparément. Le c?”ur de cible concerne les FAI (fournisseurs d’accès à Internet), les ISP (fournisseurs de services Internet), les ASP (fournisseurs de services applicatifs) et les opérateurs sans fil.Le monde de l’entreprise est, pour l’heure, constitué exclusivement de grands comptes. Il est vrai que le ticket d’entrée démarre à 25 000 $…“Cela répond également à des besoins de sécurité précis. Certaines entreprises ne souhaitent pas que les e-mails quittent leur périmètre”, note François Lavaste, vice-président marketing de Brightmail.Dans cette gamme figurent Brightmail Antispam et Brightmail Antivirus, auxquels viennent s’ajouter deux nouveautés (lire l’encadré). Le premier traite les spams qui transitent par les messageries Internet (SMTP). “Neuf des dix premiers fournisseurs d’accès à Internet américains utilisent notre solution”, indique François Lavaste. Parmi les clients, citons AT&T WorldNet, EarthLink, MSN ou Verizon.

Brightmail s’associe avec Symantec

Mais, plus que par son produit, Brightmail se distingue par le service. De quoi obtenir une grande efficacité dans la lutte contre le spam avec plus de 93,91 % de réussite selon les tests du laboratoire eTestingLabs.Brightmail a obtenu, auprès de fournisseurs Internet, près de 150 millions d’adresses, toutes susceptibles d’être spammées. Elles sont surveillées et analysées par le Brightmail’s Logistics and Operations Center (Bloc), qui met à jour, et de manière continue, les règles de filtrage. Le filtrage traditionnel, qui s’appuie sur des critères comme l’origine de l’e-mail, un mot clé dans l’objet ou le corps du message, la taille d’une pièce jointe ou une combinaison de ces éléments, n’est pas suffisamment efficace. “90 % des règles de filtrage mises en place ne sont plus valides au bout de 24 heures du fait de la réactivité des spammers, indique François Lavaste. C’est pourquoi nous poussons les règles chez nos clients toutes les quinze minutes en moyenne.” Ce délai de mise à jour est, bien sûr, paramétrable.Cependant, le filtrage SMTP n’est plus suffisant aujourd’hui puisque le spam se conjugue aux codes malicieux (virus, ver ou cheval de Troie). C’est pour cette raison que Brightmail s’est associé avec l’un de ses actionnaires, Symantec, qui fournit la technologie antivirus. Bref, de quoi être bien armé contre le spam.

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Olivier Ménager