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Pricerunner passe sous la coupe de Valueclick

Le moteur de comparaison de prix est racheté par Valueclick, un pionnier du paiement au clic sur Internet. Une opération qui ne remet pas en cause l’implantation du suédois en France.

Notre rachat par Valueclick ne modifie en rien notre développement en France, assure Bjorn Kvarby, responsable de Pricerunner en France. Il devrait même
s’accélérer. ‘
Dorénavant, le moteur de comparaison de prix dispose de la force de frappe de la société américaine. Valueclick, connue pour ses programmes de bannières publicitaires, a réalisé un chiffre d’affaires de 92 millions de dollars en
2003, pour un bénéfice net de 9 millions de dollars. Au 30 juin dernier, date de la publication des ses résultats semestriels, Valueclick disposait d’une trésorerie de 18 millions de dollars.Pricerunner étudie donc plus que jamais les possibilités d’acquisitions en France, afin d’atteindre le million de visiteurs uniques promis pour Noël. La société envisage aussi la création d’un bureau parisien, alors que les opérations
françaises sont pour l’instant pilotées depuis la Suède.

Une ouverture sur le marché américain

La vente de Pricerunner a permis à ses actionnaires historiques ?” les fonds d’investissements NewMedia Sparks, Atle Ventures et le groupe média Bonnier ?” de céder leurs participations dans la société. La
transaction a ainsi valorisé Pricerunner à 29 millions de dollars, somme à laquelle pourrait s’ajouter une prime de 6 millions de dollars selon les résultats financiers de la société.Sur les six premiers mois de l’année, Pricerunner a réalisé un chiffre d’affaires de 6 millions de dollars. L’opération valorise donc largement moins Pricerunner que Kelkoo, son concurrent frontal sur le marché français. Celui-ci
avait été racheté 475 millions d’euros par Yahoo! en juin dernier. Soit dix fois plus que son chiffre d’affaires de 2003.La direction de Pricerunner se dit toutefois satisfaite de l’opération, grâce à laquelle elle devrait toucher un marché inattendu : les Etats-Unis, où le concept des moteurs de comparaison de prix a vu le jour.
Nous y développerons le même modèle, à savoir référencer des sites d’e-commerce et des boutiques physiques. Nous y référencerons également des marchands qui ne sont pas nos clients ‘, explique Bjorn
Kvarby. Cela suffira-t-il à simposer face à Mysimon ou encore PriceGrabber présents sur le Net américain depuis cinq ans déjà ?

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Hélène Puel