Passer au contenu

Preview – LEGO Harry Potter : Years 1–4

Après Star Wars, Batman, Indiana Jones, et avant l’adaptation de la Septième Compagnie, Poudlard se LEGOïse à son tour.

En attendant le 28 mai et la sortie de LEGO Harry Potter : Years 1-4 sous nos latitudes et sur toutes les plates-formes possibles et imaginables, nous avons déjà pu découvrir le jeu, présenté il y a quelques semaines par le très british Jonathan Smith, head of production chez Traveller’s Tales.

Comme son nom l’indique finement, cet épisode se concentre sur les quatre premières années de la scolarité d’Harry à Poudlard, l’école des sorciers. Soit l’équivalent des quatre premiers tomes. Car d’après Mr Smith, le jeu se veut une adaptation direct des livres, jugés plus riches que les films, tout en reprenant l’esthétique et les musiques de leurs versions cinématographiques. Quatre années assez denses, qui sont la promesse de beaucoup d’action, de lieux, de personnages différents. Allez, un chiffre pour la route ? Pour ce qui est des personnages, on en rencontrera en effet 140 différents, sans compter ceux que l’on pourra créer soi-même avec quelques pièces de LEGO. Voilà, ça c’est fait.

Comme un petit air de LEGO Metroid

Plus significatif : pour ce qui est des lieux, LEGO Harry Potter annonce une minirévolution dans la série, déjà timidement amorcée avec LEGO Indy II : le jeu ne se présente plus sous la forme d’un QG à partir duquel on peut rejoindre les différents mondes, mais bien sous la forme d’un seul et immense niveau.

Abracadabrantesque cette aventure ?
Abracadabrantesque cette aventure ? – Abracadabrantesque cette aventure ?

C’est plus beau que tout ce que la série nous a déjà offert, et on devine qu’on aura un maximum de petits trucs rigolos à y découvrir. Bien sûr, on n’a pas accès immédiatement à la totalité des environnements, mais il faudra acquérir différents sorts et compétences (comme le balai volant) pour débloquer de nouveaux lieux. Le tout est articulé à la façon d’une réelle aventure, et plus simplement comme un jeu « apéritif » comme c’était le cas jusqu’à présent.

Les sorts à débloquer sont justement l’autre grosse nouveauté de cet opus. Jusqu’ici, chaque personnage avait une compétence propre, toujours la même du début à la fin du jeu. Harry Potter et ses comparses, parce qu’ils ne sont pas à l’école des sorciers pour rien, peuvent quant à eux apprendre jusqu’à huit sorts chacun, au fur et à mesure de l’aventure.

Qui dit-ch mieux ?

A ce stade, le lecteur abasourdi par tant de nouveautés aimerait peut-être refaire un point sur les fondamentaux de la série. Dont acte. Pour mémoire, les jeux LEGO se pratiquent en solo ou en coop (offline ou, sur PS3 et 360, online), et nous propose de revivre les grandes lignes de sagas cultes.

Même en Lego, Hermione est une je-sais-tout...
Même en Lego, Hermione est une je-sais-tout… – Même en Lego, Hermione est une je-sais-tout…

Mais attention, l’obsession des développeurs de Traveller’s Tales n’est pas tellement de coller au plus près de l’œuvre originale, mais plutôt de livrer un jeu d’action/aventure light qui brosse les collectionneurs dans le sens du poil, en les poussant à fouiller plus pour trouver plus (de bonus). Le tout enrobé par des graphismes LEGO, forcément, et un humour inoffensif mais rafraîchissant. On retrouve d’ailleurs le gameplay là où Indiana Jones 2 l’avait laissé, avec un très élégant split screen qui s’adapte aux mouvements des deux joueurs, mais aussi un mode Level builder, qu’on n’a malheureusement pas pu voir tourner lors de cette présentation.

Education physique à l’école des sorciers

Pour ce qui est de l’exploration et des énigmes, cet épisode semble aller un peu plus loin en exploitant intelligemment l’univers Harry Potter. Comme lorsqu’on doit dénicher dans le décor les ingrédients nécessaires à la réalisation d’une potion. Ces énigmes, plutôt plus soignées que par le passé, demandent aussi de se servir d’une autre nouveauté du jeu : la gestion de la physique. 

La magie, c'est comme tout, ça s'apprend...
La magie, c’est comme tout, ça s’apprend… – La magie, c’est comme tout, ça s’apprend…

Pendant l’épreuve nécessaire à apprendre le sort Windgardium Leviosa, on doit par exemple assembler des pièces façon Tetris pour construire un escalier de fortune. Ou encore, on peut se servir des éléments du décor pour assommer le gros troll croisé dans le premier tome d’Harry Potter (si notre mémoire d’harrypottiste non-pratiquant ne nous trahit pas).

En fait, on peut bouger librement la plupart des objets du jeu, et même pour faire des sales tours aux PNJs. Pas sûr que ça ait une grande influence sur le gameplay, mais ça fait partie des petits « plus » qui sauront sans doute faire replonger ceux qui ont aimé les épisodes précédents… et accrocher les fans d’Harry Potter déjà tout acquis à la cause.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Corentin Raguénès