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Près de 350 applis malveillantes sur le Play Store

Des chercheurs en sécurité informatique ont identifié des centaines d’applications, dont de fausses copies de GTA, contenant un cheval de Troie. 

Télécharger des applications depuis le Google Play Store n’est pas forcément un gage de sécurité, selon des chercheurs de l’entreprise de sécurité informatique ESET. Lukas Stefanko, employé de la firme, a publié une liste de près de 350 applications qui ont été disponibles sur le portail d’applications Android durant les sept derniers mois. Toutes ont en commun de cacher un virus de type Trojan qui s’installe et prend le contrôle du smartphone afin de permettre aux cybercriminels de gagner de l’argent sur le dos de l’utilisateur piégé.

Le principe de fonctionnement est plutôt simple. Une fois le logiciel malveillant installé, il ouvre discrètement un navigateur en toile de fond. L’appareil se connecte alors à des sites – en général pornographiques – et clique automatiquement sur les bannières de publicité. Les revenus générés profitent ensuite aux auteurs de l’application malveillante.

À lire : Google installe désormais les applis sans passer par le Play Store

Pour ESET, le problème n’est pas nouveau mais semble s’intensifier depuis un an. Selon l’entreprise, une dizaine d’applications malveillantes passerait à travers les contrôles de sécurité de Google chaque semaine. Surtout, elles ressemblent souvent à des logiciels ou jeux bien connus du grand public. 

Depuis août dernier, on compte ainsi 75 applications dont le titre était en rapport avec le jeu GTA (dont 19 dénommées GTA Vice City Free). Avec en prime des icônes visuellement très proches de l’originale. Pour l’utilisateur, il y a cependant plusieurs moyens de ne pas se faire prendre au piège.

ESET – De fausses applications GTA

Comme le rappelle Lukas Stefanko, la solution se trouve généralement dans la note des utilisateurs, évidemment très basse lorsqu’il s’agit d’une “fausse” application. Par ailleurs, les jeux ou logiciels les plus téléchargés bénéficient souvent de la mention “super développeur”, qui permet de s’assurer que le contenu est totalement sans risque. Enfin, il vaut mieux toujours se rappeler que trouver gratuitement un jeu valant une dizaine d’euros est un peu trop beau pour être vrai.

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Raphaël GRABLY