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Premiers abonnés à la version 3 de lannuaire UDDI

IBM, Microsoft et SAP proposent depuis cet été des versions bêta de leurs implémentations de la version la plus récente de la spécification.

IBM, Microsoft et SAP, qui forment, avec NTT Communication, le conseil des opérateurs
UDDI, proposent depuis le mois d’août un accès exploratoire et gratuit à l’UBR (UDDI Business Registry), l’annuaire de services web répondant à la
version 3 de ce standard désormais géré par l’Oasis. Les éditeurs de services et les utilisateurs peuvent ainsi désormais se familiariser avec les nouvelles fonctions de l’UBR, en particulier les nouvelles
clés d’identification et la signature numérique utilisée pour sécuriser les accès.Si
Soap et
WSDL sont devenus des standards populaires et largement utilisés, la spécification de classement et de recherche UDDI (Universal Description, Discovery and Integration) a reçu un
accueil plus mitigé.Pourtant, son rôle dans l’accessibilité des services à grande échelle est essentiel pour le succès global de l’approche des services web. Mais les prétentions universelles de la version 1 se sont heurté à de nombreux
obstacles, principalement liés à la difficulté de concevoir un annuaire véritablement global à partir de systèmes physiquement distribués.

Vers un annuaire universel distribué

La version 2, publiée en 2001, recentrait l’annuaire sur des échanges privés, entre entreprises d’un même domaine ou reliées en extranet. A contrario, les nouvelles fonctions de la version 3 remettent au jour cette
vision d’un annuaire universel, logiquement centralisé et physiquement distribué. Par exemple, les utilisateurs peuvent désormais générer eux-mêmes les clés de référence aux services qu’ils proposent, selon des modalités similaires à
celles qui régissent les noms de domaines sur internet.Dans les versions antérieures, seul l’annuaire local était en mesure de générer des clés. En outre, ces clés peuvent être dupliquées sans modification d’un registre à l’autre. Ainsi, chaque service est identifié par
une clé unique, indépendamment du nombre d’annuaires physiques où il est référencé.Parmi les autres innovations, l’introduction de signatures numériques pour chaque service renforce également la sécurité et la confiance. Les fonctions de recherche ont été améliorées, autorisant par exemple les requêtes
imbriquées, tandis qu’une interface de programmation (API) permet de souscrire à des services et d’être alerté des modifications apportées à l’annuaire en fonction de besoins particuliers, en mode synchrone ou asynchrone.Ces implémentations marquent donc peut-être le véritable décollage de UDDI, d’autant que les principes de fonctionnement de l’Oasis exigent de telles réalisations pour transformer la spécification en standard.

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Philippe Davy