Passer au contenu

Première édition du Prix Cube de l’oeuvre numérique en mars

Le Prix cube a pour vocation de révéler, mettre en valeur et soutenir le travail d’un artiste émergent de la scène internationale des arts numériques. Les oeuvres sélectionnées seront exposées en mars.

L’art se niche partout, même dans le numérique. Créé en 2001, le Cube a pour mission de former le public aux pratiques artistiques et culturelles liées au numérique et de soutenir les artistes dans leur travail créatif. Fidèle à sa vocation, le Centre de création numérique lance le Prix Cube. Celui-ci récompensera une œuvre d’art numérique réalisée par un artiste de moins de 35 ans avec une dotation de 10 000 euros.

Cette création devra aborder les thèmes de l’interactivité, de la « générativité », du réseau, d’Internet et de la mobilité. Rien que cela… Sélectionnées par un comité d’experts parmi plus de 150 projets internationaux, les œuvres des cinq artistes nominés seront exposées à Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) du 27 au 31 mars 2013. Le Prix Cube, lui, sera remis la veille de l’exposition, le 26 mars.

Voici les cinq créations retenues :
Stay behind the line, du Britannique Reynir Hutber : le visiteur est confronté à une pièce vide dont l’accès est interdit. Cette sorte de cellule est filmée en temps réel par une caméra de surveillance. Mais sur l’écran, un corps nu et recroquevillé semble bien habiter l’espace et le spectateur peut interagir avec lui.
Eyjafjallajökull, du Français Joanie Lemercier : dans cette incarnation de cartographie audiovisuelle, grâce à des effets de lumières subtils, un paysage filaire se révèle peu à peu, jouant sur des illusions optiques qui troublent notre perception de l’espace.
Ideogenetic Machine, du Néo-Zélandais Nova Jiang : cette installation interactive projette le visiteur à l’intérieur d’une bande dessinée générative. Son image est captée en temps réel et transformée directement dans un style « dessin au trait ».
Algorithmic search for love, de l’Autrichien Julian Palacz : en entrant une requête telle que « je t’aime » dans ce moteur de recherche d’un nouveau genre, le visiteur obtient toutes les séquences vidéo d’extrait de films dans lesquelles ces mots sont prononcés. En les diffusant bout à bout et en temps réel sur l’écran, un nouveau récit audiovisuel se fait jour pour le spectateur.
Microscopic Opera, du Néerlandais Matthijs Munnik : cet opéra est joué en temps réel par des micro-organismes : les vers « C. elegans », premières créatures à avoir vu leur génome entièrement séquencé. Grâce à leurs déplacements, ils deviennent les interprètes inconscients d’un opéra abstrait, rendu audible et visible à l’aide de capteurs sensoriels et de caméras fixés sur les microscopes.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Cécile Bolesse