L’éditeur américain Precise vient de s’implanter en France pour y commercialiser sa suite d’outils de gestion de la performance. ” La mesure de la performance se heurte souvent à la boîte noire que constituent les architectures n-tiers. Du coup, lors d’une dégradation des performances, personne ne sait dire où se trouve précisément le problème “, constate Marc-Henry Guy, président de la toute nouvelle entité France de Precise.
Offrir une analyse fine de l’exécution d’une transaction
Un écueil que l’éditeur contourne de deux manières : tout d’abord, grâce à une mesure de bout en bout des performances d’une transaction globale (requête SQL, progiciel, serveur Web…). Ensuite, via la surveillance du fonctionnement de chacun des modules qui composent l’application critique : éléments de réseau, serveur Web, serveur d’applications, base de données, PGI ou encore système de stockage.Ces mesures sont réalisées grâce à des agents installés sur chacun des éléments, et la production de relevés statistiques, expédiés vers des consoles spécialisées. “Il s’agit de corréler un ensemble de mesures qui concernent le réseau, les systèmes d’exploitation, les applications, l’activité OLTP ou SQL et d’en donner une représentation historique. A partir de cette représentation, l’administrateur déterminera quelles sont les goulets d’étranglement”, explique Marc-Henry Guy.
Les agents de Precise n’altèrent pas les performances
La mesure de performances s’effectue plusieurs fois par seconde sur chaque module de l’architecture. D’après Precise, les agents n’affectent pas les performances des équipements, et consommeraient moins de 1 % des ressources processeurs.Les solutions de Precise sont fondées sur trois familles de produit :
- La mesure de bout en bout des performances est assurée par le module Precise Insight. La durée totale d’une transaction est mesurée par des agents placés sur les différents composants du système d’information. Le temps de réponse global est ensuite découpé en temps intermédiaires. Objectif ? Déterminer quel module est fautif de la baisse des performances. Precise Insight est donc adapté au contrôle d’un agrément de qualité de service.
- Le contrôle des différents composants est délégué à des modules spécialisés : Precise SQL pour les SGBDR Oracle, Precise Interpoint pour PGI Oracle Application ou SAP R/3 et Precise Indepth pour le serveur d’applications WebLogic de BEA. Chacun de ces modules fournira des informations spécifiques à l’élément surveillé.
Dans le cas du serveur d’applications, Precise Indepth mesure l’activité précise des composants (serveur HTTP, Java Server Pages, Enterprise Java Beans, Servlets, interface JDBC…), puis remonte les informations afin, par exemple, d’identifier précisément quel groupe d’utilisateurs surcharge un progiciel ou quel type de requête ralentit la base de données en saturant son cache.
- Pour restituer une information lisible par un professionnel, l’éditeur s’appuie sur trois applications.
Precise Foresight, une base de données chargée de stocker les informations transmises par les agents et de les consolider sous la forme d’un historique de performances. Des technologies d’origine Business Objects permettent ensuite d’analyser ces données pour fournir des rapports.
Precise Pulse, ensuite, est un agent de surveillance SNMP (Simple Network Management Protocol), qui contrôle les performances des applications basées sur les bases de données d’Oracle. En cas de chute des performances, des alertes sont envoyées vers une console d’administration centralisée (Unicenter TNG, OpenView ou Tivoli) .
Enfin, Diagnostic Center surveille les serveurs Oracle et fournit une aide au diagnostic.
Bientôt des extensions de gamme
Precise enrichira prochainement son offre avec des modules pour la base de données IBM DB/2, le serveur d’applications WebSphere et le système d’exploitation pour équipements Cisco Works 2000.L’éditeur vise une clientèle de grandes entreprises, hébergeurs et ASP.En effet, le coût de ses solutions ?” 193 000 F ht pour Precise SQL sur un serveur départemental, 363 000 F ht pour Precise Interpoint (SAP R/3 et SGBDR Oracle) ?” les réserve aujourd’hui aux entreprises qui ont à gérer des infrastructures complexes, ou de fortes problématiques de qualité de service (gestion financière, comptabilité bancaire, DataWarehouse…).
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