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Pratique mais limité aux travaux courants

Un design novateur pour un encombrement minimum : le Celvin est une réussite esthétique. Vendu près de 7 000 F (1067 e), il est parfait pour la bureautique.

Le Celvin de Fujitsu-Siemens est l’un des premiers PC bénéficiant de la norme EasyNow. Cette norme technique édictée par AMD, semblable au standard EasyPC d’Intel, permet de concevoir des PC plus compacts et plus faciles à utiliser. Le Celvin en est un bon exemple : il occupe deux fois moins de place qu’un PC traditionnel et son démarrage est instantané grâce à une fonction de mise en veille héritée des ordinateurs portables. Son équipement et sa rapidité d’exécution sont par ailleurs largement suffisants pour aborder la plupart des travaux courants : traitement de texte, tableur, e-mail, consultation de sites Web. En revanche, il se montre incapable de faire tourner dans de bonnes conditions les jeux en 3D.

Un écran de 15 pouces seulement

Fujitsu-Siemens a délaissé les ports série et parallèle au profit de 5 ports USB (dont 2 à l’avant). Le branchement des périphériques est ainsi simplifié. L’installation d’une unité de stockage externe et d’une imprimante ne nous a posé aucun problème. Les néophytes trouveront deux motifs de satisfaction supplémentaires : un guide sur poster facilite l’installation de la machine et le CD de restauration fourni avec le PC permet de réinstaller automatiquement le système d’exploitation, en cas de problème grave. Le Celvin est livré en standard avec une carte Ethernet 10/100 Mbit/s pour une connexion aux réseaux des entreprises. Cet accessoire est également utile pour les utilisateurs qui souhaitent raccorder leur PC à Internet via le câble ou l’ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line). Le disque dur offre une bonne capacité de stockage de 8 Go. En revanche, l’écran de 15 pouces est insuffisant pour un usage intensif. Equipé du processeur K6-II d’AMD cadencé à 500 MHz, le Celvin affiche des résultats de rapidité proche de ceux d’un Celeron 400. Des performances moyennes qui s’expliquent par un ensemble de composants intégrés inadaptés aux travaux graphiques exigeants (jeux d’action, synthèse d’images, etc.). Le circuit vidéo intégré sur la carte mère ne dispose pas de mémoire indépendante : il doit puiser 4 Mo sur la mémoire vive principale, plus lente. Il faudra s’en contenter : l’absence de tout connecteur interne (PCI ou AGP) interdit l’installation d’une carte graphique plus rapide. Autre limitation de la machine : il est impossible d’étendre sa capacité de mémoire vive, à moins d’échanger la barrette de 64 Mo déjà installée par un module de plus grande capacité. Reste que l’équipement de la machine convient à la plupart des logiciels de bureautique.

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Antoine Besse