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Poussée de projets tactiques dans l’échange inter-applicatif

“L ‘avènement de l’e-business a rendu indispensable un besoin qui a toujours existé dans les entreprises : les outils d’intégration et de gestion inter-applicatifs.” Dans la…

“L ‘avènement de l’e-business a rendu indispensable un besoin qui a toujours existé dans les entreprises : les outils d’intégration et de gestion inter-applicatifs.” Dans la troisième édition de son étude sur le marché de l’EAI (Enterprise Application Integration) en France, en Allemagne et en Europe(*), Pierre Audoin Conseil (PAC) analyse l’offre et la demande pour ces solutions permettant de gérer et d’industrialiser les échanges inter-applicatifs, à l’intérieur et à l’extérieur de l’entreprise.

Croissance soutenue

Après avoir connu une croissance de 65 % en 2001, le marché global de l’EAI en France continuera d’enregistrer une progression soutenue (33 %) au cours des prochaines années. PAC a estimé ce marché à 170 millions d’euros en 2001, dont 60 millions d’euros pour la vente de licences et 110 millions d’euros pour la prestation de services. Le marché de l’EAI est aussi bien animé par des fournisseurs de solutions (licences, services, intégration) comme Axway ou IBM que par des éditeurs (Webmethods, Kabira, Seebeyond, Mercator…) ou encore des intégrateurs (CGEY, Unilog, Atos Origin, CSC…). Il est divisé en cinq segments : les serveurs d’intégration généralistes (pour les projets de grande taille), les outils en OEM (Original Equipment Manufacturers), les fournisseurs de connecteurs, les solutions pour entreprises moyennes et enfin les outils comprenant des fonctionnalités d’EAI pour les projets simples.L’essentiel du marché est aujourd’hui contrôlé par les éditeurs américains de solutions d’EAI “stratégique “. Le marché français est, quant à lui, essentiellement focalisé sur le déploiement de progiciels intégrés (PGI, GRC, SCM) et de systèmes propriétaires.

Les SSII sollicitées

Actuellement, les entreprises se sont données comme priorité de dominer l’existant, la gestion des processus (BPM) étant encore peu répandue. Fin 2001, PAC a observé une évolution vers des projets “tactiques” (peu structurants), concernant des structures informatiques plus petites et réduisant les risques de retour sur investissement.D’autre part, le cabinet note que ce marché, jusqu’à présent trop délaissé par les SSII, glisse vers elles à mesure qu’il gagne en maturité, les phases de conseil et d’architecture étant primordiales.(*) ” Le marché de lEAI en France “, PAC, juin 2002, par Mathieu Poujol, 4 000 euros HT

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Boris Mathieux