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Pourquoi le mode sans échec ne connaît pas d’échec ?

Parce que, dans ce cas, c’est une version très allégée de l’habituel Windows qui est lancée. Lorsque Windows refuse de démarrer normalement, il n’y a qu’une…

Parce que, dans ce cas, c’est une version très allégée de l’habituel Windows qui est lancée. Lorsque Windows refuse de démarrer normalement, il n’y a qu’une seule solution pour lancer le système et réparer les troubles : le mode sans échec. Dans ce mode dit de diagnostic, la séquence de démarrage de Windows est complètement distincte de celle que l’on peut observer quand tout va bien.

Le minimum vital au démarrage

Première différence d’importance : en mode sans échec, on ignore le fichier Autoexec. bat, le fichier de commandes à partir duquel l’ordinateur démarre d’habitude. De même, on fait l’impasse sur le fichier Config.sys, responsable du chargement des programmes en mémoire et de la gestion du fonctionnement du matériel. En revanche, le démarrage en mode sans échec s’appuie sur une partie, mais une partie seulement, du registre de Windows, la base de données dans laquelle le système d’exploitation et les logiciels installés sur le PC stockent leurs paramètres. Les fonctions disponibles sont alors réduites au minimum vital, tandis que Windows se cantonne à ses réglages d’origine, contenus dans les fichiers System.ini et Win.ini.Enfin, le système d’exploitation lance un nombre très limité de pilotes de périphériques, dont celui de la souris. Quant à l’écran, il est géré par un pilote standard VGA, capable d’afficher une définition de 640 x 480 pixels seulement. Pour le reste, le mode sans échec empêche le fonctionnement de la plupart des autres périphériques

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Dominique François