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Pour vos photos, ayez le bon reflex !

Adepte du compact ou du bridge numérique, pourquoi ne pas passer au reflex ? Nos arguments pour vous décider.

Pendant longtemps les reflex ont été l’apanage des amateurs éclairés et/ou fortunés. Des prix mirobolants et un minimum de connaissances techniques à maîtriser étaient deux freins pour attirer le grand public. Cette vaste communauté de photographes devait se contenter des compacts et des bridges. Mais les choses ont changé. Passons en revue quelques-uns de ces changements.

Trop lourd ?

Oui et non. Les fabricants d’appareils photo numériques ont bien compris que la taille et le poids de leur reflex étaient deux éléments à charge. Si tous n’ont pas fait un effort équivalent, les reflex grand public sont désormais beaucoup plus légers et moins encombrants. En bonne illustration de cette tendance, on garde en tête l’Olympus E-420 et le Nikon D60. Evidemment, un reflex sera toujours plus lourd qu’un bridge, et plus encombrant, surtout si vous utilisez plusieurs objectifs.

Trop cher ?

Non. Inutile de le nier, les reflex sont encore chers, mais leurs prix ont baissé de manière très significative. A tel point que certains reflex ne sont que quelques dizaines d’euros plus chers que certains compacts ou bridges. A titre d’exemple, l’Olympus E-420 n’est vendu qu’à 550 euros. Ce sont donc logiquement les bridges qui souffrent le plus de l’ouverture des reflex au grand public. Proches par la taille et par le prix, ils ne peuvent que rarement concurrencer les reflex en termes de fonctions.

Trop compliqué ?

Non. Les fabricants ont réalisé un très gros travail de vulgarisation fonctionnelle. Certains se plaindront de voir des fonctions réservées aux appareils très haut de gamme. Pourtant, de génération en génération, les technologies et les outils ne tardent pas à arriver dans les appareils grand public. Dans ce cas, les fabricants font en sorte que leurs reflex soient utilisables par des personnes de niveaux très différents. Par exemple, en embarquant des programmes de prises de vue automatisés pour les débutants, semi-automatisés pour les utilisateurs amateurs, et des fonctions complètement manuelles pour les photographes éclairés. Chacun y trouve ainsi son plaisir et peut également continuer à utiliser le même appareil au fil de sa progression.

Pas assez riche ?

Non. Les modes manuels existent, de manière partielle, sur les compacts et sur les bridges. Mais la comparaison s’arrête généralement là. Choisir le reflex, c’est s’ouvrir tout grand les portes de nouvelles fonctions et de nouvelles possibilités. L’enregistrement en mode Raw, que l’on a parfois tendance à négliger, assure une grande souplesse pour la retouche d’images en postproduction. Le potentiel que confère la possibilité de changer d’objectif n’est également pas négligeable. Ou, pour finir, sans être pour autant exhaustif, les multiples réglages avancés, aussi bien pour la balance des blancs que pour le bracketting ou la définition d’ISO élevée sans trop souffrir du bruit numérique.
Une meilleure qualité ? Oui ! En définitive, au-delà des outils et fonctions, l’avantage du reflex réside surtout dans la qualité des clichés obtenus, et ce, même avec les objectifs livrés de série, qui ne sont généralement pas la panacée. Grâce à une taille de capteur plus importante (physiquement parlant), grâce à des processeurs d’images plus performants (bruit, balance des blancs et plage dynamique mieux gérés) et grâce à de bonnes optiques, les reflex vous aident à réaliser de meilleures photos dans la plupart des conditions de prise de vue.

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Pierre Fontaine