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Pour Marc Bidou, la fidélisation est le nerf de la guerre

Marc Bidou donne au Net sa juste valeur. De pure player, il choisit d’inscrire Maximiles dans le monde physique en déclinant son offre off line…

Pendant 10 ans, Marc Bidou occupe différentes fonctions au sein du groupe Disney. Il court d’avions en hôtels, de voitures de location en restaurants… Il est alors le candidat idéal aux bons de fidélité et cumule les “miles” à tel point, qu’il aurait pu faire le tour du monde en avion, gratuitement !Puis, petit à petit, naît chez le futur dirigeant de Maximiles, l’idée de décliner ce concept de “points de fidélité” sur un nouveau média : internet. Nous sommes en 1999. Il réfléchit alors à un site qui délivrerait des points cadeaux à des internautes qui, en les cumulant, auraient la possibilité de les échanger contre des cadeaux de leur choix proposés par les partenaires du site. “Je tenais l’idée !” explique Marc Bidou.En 1999 il quitte Disney, affine son projet avec Thomas Chatillon, également ancien collaborateur de Disney. Ils travaillent ensemble d’arrache-pied au business plan. S’ouvre alors une période faste puisqu’ils lèvent près de 3 M? et créent, en janvier 2000, maximiles.com. “Soucieux de fidéliser nos clients, nous avons en quelques semaines rallié 14 partenaires. Uniquement des pure players”, ajoute-t-il.En août 2000, la société lève à nouveau près de 10 M€ et accueille, fin 2000, un partenaire de taille, la SNCF. “C’est une véritable locomotive. Ce partenariat nous rapporte des dizaines de milliers de visiteurs”, sourit Marc Bidou. Aujourd’hui, le site est, avec 400 000 membres, le premier programme de fidélisation en ligne.Toutefois, pour pallier les difficultés du secteur, les fondateurs mettent en place de nouvelles sources de revenus. “Nous déclinons notre savoir-faire au monde physique (en ligne) et commercialisons notre plate-forme en marque blanche”, précisent les deux collaborateurs.S’agirait-il d’un désaveu du Net ? “Pas du tout, s’exclame Marc Bidou. Internet est un vecteur de distribution complémentaire, il ne vient en aucun cas se substituer aux canaux traditionnels. Ne décrions pas pour autant le Réseau des réseaux, replaçons le tout simplement à son juste niveau. Ni plus, ni moins… Sans tomber dans l’excès et jeter le bébé avec l’eau du bain, comme il est de bon ton de le faire aujourdhui…”


maximiles.com

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Juliette Fauchet