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Pour l’Arcep, les prix du mobile ne peuvent baisser durablement

Jean-Ludovic Silicani s’est félicité de la réduction des prix due à l’arrivée de Free Mobile… tout en reconnaissant que cette baisse ne serait pas durable.

L’Arcep dresse un bilan positif de l’entrée sur le marché de Free Mobile, à laquelle l’autorité de régulation a grandement contribué, il est vrai.

Dans son intervention sur l’antenne de la chaîne BFM Business, Jean-Ludovic Silicani, le président de l’Arcep, a estimé, à propos des bouleversements engendrés par le quatrième opérateur sur ses trois grands rivaux, « Certes, les marges des autres opérateurs baissent, et leurs revenus ont reculé d’à peu près 10% en valeur », mais cela a été tempéré par une forte hausse des volumes.

Dans les statistiques 2012 publiées par l’Arcep, l’effet Free Mobile a stimulé le marché dont les principaux indicateurs de volume sont à la hausse que ce soit le nombre de cartes SIM actives (+ 4,5 Millions en un an) ou celui des portabilités de numéros qui ont atteint 7,3 millions sur l’année, traduisant un fort mouvement de la clientèle mobile.

Mais, le président de l’Arcep sait aussi ête réaliste. Il a conscience que « le marché traverse une période difficile, avec une période de croissance très faible, voire nulle ». Pour lui, le déploiement de la prochaine génération de téléphonie cellulaire, la 4G, « apporte des opportunités de rebond en croissance et en prix ». Car « on ne peut pas avoir des prix qui baissent durablement ». Les prix des forfaits 4G dévoilés récemment par Orange s’inscrivent bien dans ce mouvement de rebond à la hausse…

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Frédéric Bergé