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PORTAIL D’ENTREPRISE : mariage entre solutions clés en main et logiciels d’intégration

Le choix des outils de développement dépendra du rôle exact du portail. Le projet peut tenir du simple paramétrage de progiciel comme du développement Java ou XML à partir d’infrastructures d’intégration

Avant de mettre en place un portail, une entreprise doit définir précisément le rôle qu’elle souhaite lui voir tenir. D’autant que cette démarche facilitera le choix des moyens de développement à mettre en ?”uvre pour un tel projet dans une offre devenue abondante. De façon générale, la vocation d’un portail consiste à assurer, à partir d’un point d’entrée unique, l’accès à toutes les informations et ressources stratégiques pour une catégorie d’utilisateurs: données d’entreprise structurées ou non, messages, applications, connaissances, etc. Mais certains portails s’orientent davantage vers une fonction décisionnelle. Fondés sur des données relationnelles et des outils de requête, ils sont réservés à la diffusion de rapports liés aux applications analytiques. D’autres en revanche, dits informationnels, visent la gestion des connaissances et des documents. Ils s’appuient sur des outils de “gestion de contenu” munis de moteurs de recherche textuels, et sur des bases de données multimédias (images, vidéo, son, etc. ). Le plus abouti de cette nouvelle race de sites regroupera les deux aspects décisionnel et informationnel.
Un portail d’entreprise ou EIP (Enterprise Information Portal) comprend communément des fonctions de connectivité réseau, d’intégration de données, de gestion des documents et des connaissances, de filtrage et de personnalisation pour relier l’utilisateur à toutes les informations qui le concernent. Les contenus sont organisés autour d’un référentiel, et l’ensemble des données est articulé et classé par le biais d’une interface utilisateur unique.

Du prêt à l’emploi facile à déployer

On peut, bien sûr, considérer l’élaboration d’un portail comme un projet de développement classique, essentiellement axé sur les compétences de programmeurs. Mais une autre option consiste à s’appuyer sur des outils d’infrastructure et d’intégration de composants. Ainsi, les éditeurs de SGBD comme IBM, Oracle, Sybase ou Computer Associates se concentrent surtout sur les mécanismes d’accès aux informations. Cette infrastructure d’intégration de données ou EII (Enterprise Information Integration) constitue le socle du portail. Elle s’appuie sur un middleware et des API reliant les sources de données aux outils applicatifs et frontaux. Ces logiciels d’intégration permettent de développer des portails plus généralistes, mais ils requièrent l’utilisation de langages de développement (XML, Java, ActiveX, etc. ) ou d’outils graphiques. Véritables boîtes à outils, ils se posent en bon complément des portails prêts à l’emploi, qui ne parviennent pas toujours à déroger aux développements spécifiques. Les portails clés en main sont en effet des progiciels paramétrés qui peuvent très bien être déployés sans compétence particulière en informatique, éventuellement par l’utilisateur final. Ce sont des portails décisionnels ou informationnels. On trouve aussi des portails verticaux, tels ceux des éditeurs de PGI (SAP, Lawson, etc. ).

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Claire Rémy