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+ 7 % en 2003, enfin !

Pardonnez-moi si je vous livre encore quelques prévisions, mais elles fleurissent à cette époque. Il est difficile d’y échapper. De plus, celles-ci ont trait au c?”ur…

Pardonnez-moi si je vous livre encore quelques prévisions, mais elles fleurissent à cette époque. Il est difficile d’y échapper. De plus, celles-ci ont trait au c?”ur de notre métier et, surtout, elles nous donnent des raisons d’espérer. Retenez ces chiffres, il s’agit des évaluations des dépenses informatiques mondiales publiées par Gartner en octobre. Selon le cabinet d’études américain, 2002 va enfin voir un retour à la croissance avec une progression de 3,4 % de ces dépenses (pour un montant estimé à 2 300 milliards de dollars), contre ?” 0,4 % en 2001. Et la tendance haussière va se poursuivre, puisque Gartner s’attend à une accélération en 2003, avec une augmentation de 7 %. La croissance, l’an prochain, sera tirée par les télécoms (1 445 milliards de dollars, + 7,5 %), suivis des services informatiques (597 milliards de dollars, + 7,1 %), du logiciel (82 milliards de dollars, + 6,5 %) et, enfin, du matériel (339 milliards de dollars, + 4,8 %). A noter que, selon le cabinet, les PC représentaient 53 % du matériel en 2001. Dans les télécoms, ce sont surtout les services autour du fixe et du mobile qui vont dynamiser le segment de marché. Dans les services informatiques, les résultats sont mitigés, avec une forte progression de l’outsourcing, tandis que le conseil et l’intégration souffrent. Dans le logiciel, enfin, les situations sont, là aussi, contrastées : les logiciels d’infrastructure auront la priorité dans les mois qui viennent, car on attend d’eux une amélioration de l’existant. Par contre, les grands progiciels de gestion auront du mal à redémarrer, car ils sont liés à l’émergence de nouveaux projets ambitieux, qui continuent de se faire rares dans les différents secteurs de l’économie. Ces prévisions sont, bien sûr, établies dans le cadre d’un certain nombre d’hypothèses sur l’évolution de léconomie en général, et du secteur informatique en particulier. Si ces conditions changeaient, il faudrait revoir ces chiffres. Alors, disons simplement que les signes de reprise sont là… toutes choses égales par ailleurs !

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Luc Fayard