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Planescape Torment

Tous les ingrédients d’un bon jeu de rôle sont ici réunis : complexité des énigmes, superbes graphismes et univers baroque, auxquels s’ajoute l’humour noir qui caractérise ce titre.

Au chapitre des jeux de rôle, Baldur’s Gate demeure, bien sûr, la référence, le titre charnière en quelque sorte. Cela faisait longtemps qu’un programme n’avait pas autant marqué les esprits dans sa catégorie. L’année 2000 du jeu de rôle s’annonçait donc comme une transition entre Baldur’s Gate premier du nom, CD-ROM d’or en 1999, et Baldur’s Gate 2, annoncé un peu partout comme le futur hit du début 2001. Cependant, pour une période considérée comme transitoire, il n’y eut vraiment pas de quoi se plaindre ! Ainsi, Icewind Dale, sorte de Baldur’s Gate à la montagne, fut un pur joyau technique, et Vampire, une très habile adaptation du jeu de table éponyme. Mais rendons surtout grâce à Planescape Torment, d’Interplay, qui a occupé nos méninges presque au-delà de nos espérances. Car tout ce qu’il faut attendre d’un bon jeu de rôle est ici mis en scène : des dialogues de haut niveau, des quêtes interminables, des énigmes complexes à souhait et des graphismes somptueux (bien qu’ils soient en 2D), sans oublier l’univers baroque de Sigil, la cité des Portes. Mais puisque Planescape Torment a dominé sa catégorie, il nous faut préciser qu’à toutes ces qualités s’ajoute un humour noir parfaitement dosé et propre à dérider le plus exigeant des joueurs. Se prendre la tête des heures durant, d’accord, mais avec le sourire, c’est encore mieux.

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Dossier réalisé par Eric Connehaye