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Pierre Perron (Sony Ericsson France) : ‘ Nous allons viser une clientèle plus féminine ‘

Le directeur général pour la France de Sony Ericsson, rencontré lors du dernier salon 3GSM, détaille les projets du fabricant pour 2007.

01net. : Sony Ericsson clame son ambition d’intégrer le podium des fabricants de téléphones portables. Où en êtes-vous dans l’Hexagone ?


Pierre Perron : Notre politique est de ne pas communiquer nos chiffres pays par pays. Ce que je peux vous dire, c’est que, selon l’institut d’études GfK, nous sommes troisième en valeur et quatrième en volume [en
France, NDLR].
Il y a un an, nous étions sixième. Mais l’ambition de notre président est effectivement de rentrer dans le top 3 en volume. Sur quels types de produits mettrez-vous l’accent en 2007 ?


Nous avons plusieurs axes de travail. D’abord continuer à pousser nos gammes
Mobile Walkman et
Cybershot. Ensuite, nous avons annoncé le lancement d’une série de produits d’entrée de gamme. Leur commercialisation ne sera pas limitée aux pays émergents, même s’il s’agit
de leur marché principal.


Nous allons aussi renforcer notre gamme entreprise. Par exemple en proposant des fonctions de messagerie en milieu de gamme. Enfin, le quatrième axe, c’est se diriger vers une clientèle plus féminine qu’actuellement. Il s’agit de
susciter l’émotion par l’objet, avec un travail sur le design et sur les matières.Et la convergence ? Aujourd’hui, les principaux fournisseurs d’accès Internet proposent des
téléphones GSM-Wi-Fi
qui ne proviennent pas des grands constructeurs de portables.


Mettre de la technologie dans un produit, on sait faire. Depuis un an et demi, on propose le Wi-Fi
dans le P990. Mais il faut toujours se demander ce que la technologie apporte… notamment, si elle ne présente pas d’inconvénient. Par exemple, on peut se demander si ces
portables convergents ont une bonne autonomie. Avez-vous des projets en matière de télévision mobile ?


Oui, on s’intéresse beaucoup au
DVB-H
[la norme de télévision mobile qui sera utilisée en Europe, NDLR], nous avons des pilotes en cours. Mais il y a un vrai travail à faire par l’ensemble de
l’industrie sur les tarifs et sur les formats de contenu. Il ne peut pas s’agir simplement de transformer le téléphone en substitut de télévision de salon.

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Propos recueillis par Ludovic Nachury