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Phaser 6100DN : qualité et simplicité au service des travaux bureautiques

La laser couleur quatre passes GDI de Xerox séduit par son niveau d’équipement et sa qualité d’impression. Sa rapidité est satisfaisante avec un PC puissant.

Avec la Phaser 6100DN, Xerox propose sa première laser couleur d’entrée de gamme. D’un prix attractif, ce modèle est de type GDI (la majeure partie des traitements s’effectue sur le PC à partir duquel est lancée l’impression) et
possède un bon niveau d’équipement avec en standard 64 Mo de mémoire, des interfaces USB 2.0 et parallèle, une capacité papier de 350 feuilles (extensible à 850 feuilles) et un module recto verso automatique. Nous avons testé la déclinaison
réseau DN, qui bénéficie en plus d’une interface Fast Ethernet. L’imprimante utilise une technologie quatre passes pour la couleur (le papier est imprimé quatre fois), d’où une vitesse de 21 p/min théorique en monochrome mais seulement de
5 p/min en couleur. La résolution de base de 600 x 600 p/p peut atteindre 1 200 x 600 p/p, pour améliorer la qualité de l’impression.

Installation/Configuration : une simplicité exemplaire

Une fois connectée au réseau, la 6100DN s’installe facilement. Un assistant guide l’utilisateur pas à pas pour mettre en place le pilote sur le poste (ici un PC Pentium 4 à 2,8 GHz, 512 Mo de mémoire avec Windows XP).
L’assistant va jusqu’à détecter de lui-même les paramètres réseau (si tant est que le PC et l’imprimante soient dans le même subnet). En revanche, imprimante GDI oblige, Xerox ne propose ni pilote PCL ni pilote PostScript. Il fournit en
contre-partie un pilote Mac OS (9 et X) qui fonctionne uniquement avec la connexion USB. Côté administration locale ou distante, on apprécie la facilité d’emploi du serveur web intégré, CentreWare IS. Pour les tests, Xerox nous a fourni des
cartouches de toner avec une autonomie théorique de 3 000 pages à 5 % pour le noir (78,90 euros ht) et de 2 000 pages à 5 % pour le cyan, le magenta et le jaune (88,43 euros ht par couleur). Citons également, parmi les autres
pièces de maintenance, le module d’imagerie (157,79 euros ht pour une autonomie de 23 000 pages) et la courroie de transfert (176 euros ht pour une autonomie de 23 000 pages).

Performances : des résultats mitigés

La Phaser 6100DN imprime notre document texte monochrome de 30 pages en 1 min 44 s, soit une vitesse de 17,31 p/min, un résultat relativement proche des 21 p/min théoriques annoncées par le constructeur. La
qualité du texte se révèle excellente, quelle que soit la taille de la police utilisée. Pour le document composite couleur de 20 pages et le fichier PDF de 27 pages, on mesure des temps d’impression respectifs de 4 min 22 s
(4,58 p/min) et de 6 min 18 s (4,29 p/min). Là encore, on est relativement proche des 5 p/min annoncées par Xerox. L’imprimante offre donc un bon niveau de performance en regard de ses caractéristiques, mais on ne
constate pas de réel gain face à des modèles 16/4 p/min, comme la Color LaserJet 2500L de HP ou la magicolor 2300 DL de Konica Minolta. Nous avons apprécié l’excellent rendu des graphiques, avec un très bon lissage de courbes, ainsi qu’une très
bonne densité et régularité des aplats. Toutefois, l’impression est mitigée pour notre photo de test avec un manque d’uniformité des couleurs et beaucoup de bruit dans l’image (le blanc est grisé).

Notre avis : pour les petits groupes de travail

Avec le jeu de cartouches fourni par Xerox, nous avons pu imprimer 1 369 pages à 5 % en couleur et 2 929 pages en noir. En tenant compte du module d’imagerie et de la courroie de transfert, on obtient un coût à la page
de 0,235 euros ht en couleur et de 0,041 euros ht en noir. Le coût à la page se révélant plutôt élevé, il est conseillé d’opter pour des cartouches haute capacité vendues par le constructeur (98,84 euros ht pour le noir et 128,32 euros ht pour
chacune des trois autres couleurs). La Phaser 6100DN est dans l’ensemble bien conçue et simple à utiliser, mais elle se révèle limitée par sa technologie quatre passes et son langage GDI. Elle convient cependant parfaitement aux travaux bureautiques
courants.

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François Bedin