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PGI : des prématurés mal aimés

Les services informatiques ont mal vécu l’épisode PGI. Leur coût d’abord, mais aussi l’inadéquation aux besoins sont particulièrement mal notés par les utilisateurs interrogés pour notre…

Les services informatiques ont mal vécu l’épisode PGI. Leur coût d’abord, mais aussi l’inadéquation aux besoins sont particulièrement mal notés par les utilisateurs interrogés pour notre enquête annuelle de satisfaction (lire p. 45). On ne peut que le regretter pour un logiciel, colonne vertébrale de l’entreprise… Les progiciels de gestion intégrés sont sans doute arrivés trop tôt. L’informatique du début des années quatre-vingt-dix était trop rigide pour que des projets de cette ampleur soient menés sans douleur.Et pourtant, faisons un rapide bilan. Que ferait-on aujourd’hui sans PGI ? N’ont-ils pas aidé à rationaliser l’activité ? À améliorer la productivité ? Si, bien entendu. La pilule a été plus dure à avaler que prévu, mais le traitement s’est révélé globalement efficace. Ce n’est pas non plus une raison pour que l’expérience se reproduise lors du déploiement des infrastructures de type Internet (plates-formes de commerce électronique, de e-CRM, places de marché, informatique mobile…) qui sont autant de nouveaux défis que les entreprises doivent relever en ce moment. Les technologies issues d’Inter-net et de développement par composants, assez standardisées, vont dans le bon sens. Celui de l’Histoire. Aux utilisateurs de choisir aujourd’hui les éditeurs qui jouent le plus sincèrement la carte de la standardisation et de l’ouverture. Le choix sera parfois difficile…

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La rédaction