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Petit, mais costaud

Le minicaméscope de Sony est très facile à manier, et produit en général de superbes images. La miniaturisation a du bon !

Un résultat remarquable

Avec de bonnes conditions d’éclairage, le rendu des couleurs est superbe. Les teintes sont chaudes, bien saturées et plutôt fidèles. Mais dès que la lumière manque, l’image tend vers le rouge si l’on ne règle pas l’exposition manuellement. La définition des images est celle du standard PAL, 720 x 576 points. Avec 30 images par seconde, la fluidité est bonne, la précision des détails également, pour les scènes où il y a peu de mouvement. Mais si l’on suit un sujet se déplaçant vite, ou si l’on fait un zoom rapide, les arrière-plans se troublent sous l’effet du fort taux de compression associé au format MICRO-MV.

Un maniement aisé

Pour filmer, l’appareil tient dans le creux de la main droite. C’est à peine si l’on sent son poids : la liberté de mouvement est exceptionnelle. Le déclenchement des prises de vue (vidéo et photo) et le zoom se commandent à l’aide de l’index. C’est confortable, mais les boutons sont petits, et proches les uns des autres. Ainsi, lors des premières prises en main, on se trompe souvent de commande. Il faut utiliser la main gauche pour accéder à la touche de navigation qui donne accès à la plupart des autres fonctions et réglages. Dommage, on aurait aimé pouvoir tout faire d’une seule main !

Le montage des films exige un PC musclé

Les vidéos enregistrées sur la bande peuvent être transférées sur un PC, mais pas sur un Mac. En plus d’une carte FireWire, comme avec tous les caméscopes numériques, il faut un logiciel spécifique, Movie Shaker 3.1. Ce programme, fourni, est nécessaire, tant pour monter les films directement dans le format vidéo MICRO-MV spécifique du DCR-IP7E, que pour les convertir dans un autre format (AVI, MPEG-2, etc.). Il est simple d’utilisation, mais exige une configuration très musclée : au minimum un processeur Pentium III à 800 MHz ou équivalent, et 128 Mo de RAM.

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Eric Larcher