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Performances record pour le clan Wintel

Le rapport performances/prix établi au banc d’essai TPC-C par un serveur Itanium sous Windows Server 2003 est impressionnant. Reste à prouver la fiabilité de l’ensemble.

Intel et Microsoft ont frappé un grand coup lors du lancement de Windows Server 2003 : un formidable record au banc d’essai TPC-C, avec plus de 658 000 transactions par minute (tpmc). C’est 13 % de
mieux que le précédent record, détenu depuis deux ans par Fujitsu avec son superserveur Primepower 2000 et ses 128 processeurs Ultrasparc sous Solaris.Pour dominer le champion, le clan Wintel n’a, pour une fois, pas eu recours à une batterie de petits serveurs assemblés en grappe. Le nouveau record a été établi avec un bon gros serveur à 32 processeurs traditionnel. Sauf
qu’il fonctionne avec Windows et SQL Server, et qu’il est motorisé par des puces Itanium 2 à 1,5 GHz.

La transaction à 9,8 dollars

Certes, le test TPC-C ne reflète pas des conditions d’exploitation réelles. Mais personne ne le conteste, puisque les conditions sont les mêmes pour tout le monde. Or, c’est la première fois qu’une plate-forme
Wintel dépasse les ténors Risc Unix à cet exercice.La comparaison est même difficile à soutenir : non seulement les performances sont supérieures, mais le prix par transaction est aussi divisé par trois. Les deux machines Wintel, qui trustent aujourd’hui les deux premières
places du podium TPC-C, sont ainsi les championnes du rapport performances/prix : l’Express 5800, de NEC, avec 514 034 tpmc à 11,5 dollars la transaction, et le Superdome, de HP, avec 658 277 tpmc à 9,8 dollars
la transaction.Dans un avenir proche, IBM et son serveur Power 5 pourraient reprendre l’avantage en performances pures. Mais certainement pas sur le prix à la transaction. Du coup, Microsoft fanfaronne. ‘ Je crois que,
après une telle démonstration, plus personne ne pourra douter de la linéarité de Windows ‘
, a affirmé Jim Alchim lors de la présentation du système.Même satisfaction pour Intel, qui avait à c?”ur de démontrer la puissance de l’Itanium 2 après une première version poussive. Le clan Wintel vient donc de franchir une étape cruciale. Reste maintenant à démontrer la
fiabilité de son environnement pour des traitements aussi lourds. Or, sur ce terrain, de nombreux efforts sont encore à fournir.

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Anicet Mbida