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PDA : le Sypod veut séduire par le multimédia

Lors de la Linux Expo, une start-up d’origine américaine, a présenté un assistant personnel fonctionnant avec le système d’exploitation libre. Son avantage : des fonctions multimédias avancées. Son inconvénient : un poids et un encombrement excessifs.

Habituellement focalisée sur le marché professionnel, la Linux Expo réserve parfois quelques surprises pour les particuliers : le Sypod, un nouveau PDA, a été présenté en avant-première à Paris. Encore à l’état de prototype (le lancement officiel est prévu en mars prochain, à l’ocasion du salon informatique Cebit), le Sypod développé par Bahia revendique le statut de PDA le plus communicant du marché.En effet, le Sypod se distingue du point de vue du nombre d’entrées-sorties disponibles : un port infrarouge, un port série et un port USB. La partie son comprend une entrée line in (pour l’enregistrement) et une sortie line out (pour l’écoute) sous formes de prises jack de 3,5 mm. Ce PDA intègre également un microphone mono, une prise casque et un récepteur de radio FM.Côté mémoire, le Sypod est doté en standard de 64 Mo. Elle peut être augmentée avec une carte Compact Flash ou SD Card.

Richesse de l’équipement contre poids excessif

Du côté des applications, le Sypod propose un navigateur Web, un lecteur multimédia (support de multiples formats dont les Mpeg 1-2-3, DivX, MP3, Ogg Vorbis, ASF, Wave, Jpeg, PNG, etc.), un enregistreur de son et quelques jeux. Il possède également les applicatifs classiques liés à un PDA : calendrier, carnet d’adresses, calculatrice, éditeur de texte, to do list, etc.Pour la synchronissation, le Sypod intègre un miniserveur Web sur lequel sont stockées les données de l’utilisateur. Il suffit d’ouvrir un navigateur Web pour synchroniser ses données avec son ordinateur personnel.En revanche, le Sypod est lourd : entre 200 et 250 g, là où la plupart des assistants personnels dépassent à peine les 100 g. De même, il s’avère légèrement plus encombrant que les autres PDA disponibles sur le marché. Mais son constructeur annonce une autonomie comprise entre huit et dix heures, en utilisation courante.Le Sypod embarque un processeur StrongARM Intel cadencé à 206 MHz. Il tourne sous un noyau Linux 2.4 grâce à 32 Mo de mémoire Flash, dédiée au système d’exploitation. Fidèle à l’esprit open source, Bahia fournit sur son site Web un kit de développement pour les programmeurs désireux de fabriquer des applications pour leur PDA.Le Sypod sera disponible, sur le site Web de la société, autour de l’été 2002. Aucun prix na encore été annoncé.

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Antonin Billet