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Pas de marché parallèle pour les dépouilles des ” point com “

Les ventes de serveurs d’occasion n’influencent pas celles des neufs.

Certaines rumeurs ont la peau dure… jusqu’à ce qu’on leur torde le cou. C’est le cas des milliers de serveurs d’occasion qui, revendus par palettes après la mort des “point com”, devaient plomber les résultats des constructeurs. Le Gartner a tenté de chiffrer cet impact. Le résultat est sans appel : l’effet est quasiment nul.Au printemps pourtant, l’heure était aux bonnes affaires. Les courtiers écoulaient régulièrement des super serveurs flambant neufs pour le dixième du prix. Un marché parallèle semblait s’installer. Les enchères se multipliaient. Il y avait tellement de “point com” défuntes, disposant de tellement de matériel récent, parfois jamais déballé, que beaucoup se sont inquiétés de l’impact sur les ventes de matériel neuf, notamment avec le ralentissement de la croissance et le spectre de la récession.Mais selon le Gartner, ce marché parallèle n’a eu aucun effet significatif sur les ventes des fabricants. “Si effet il y a, et on l’attend toujours, il touchera d’abord le réseau de distribution, empêchant les revendeurs d’écouler les modèles plus anciens, observe Jeffrey Hewitt, responsable de l’étude. Notez aussi que l’acheteur d’un serveur d’occasion n’est probablement pas le même que celui d’un modèle neuf.” Sans oublier que le cycle de vente d’un serveur varie entre six et douze mois. Donc si effet négatif il y a, il ne sera mesurable sur les comptes qu’au début de l’année prochaine ?” les enchères ayant dorénavant cessé. Il n’empêche. Les constructeurs doivent s’inquiéter d’un autre problème, bien réel celui-là : la baisse globale de la demande.

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Anicet Mbida