Le GPRS (Global Packet Radio Service) ne devrait être vraiment disponible en France que l’an prochain. Cette évolution de la norme GSM – on parle de sa phase 2,5 – devrait permettre, avec un téléphone mobile, d’atteindre des débits comparables à ceux du RNIS : environ 40 Kbit/s dans un premier temps puis, à terme, un maximum théorique de 115,2 Kbit/s. Les opérateurs, les premiers, ne semblent pas vraiment prêts.
SFR espère proposer ce type de service à ” plusieurs centaines ” de ses abonnés dès le second semestre de cette année. France Télécom attend “l’exploitation commerciale fin 2000”, alors qu’en février 1999, l’opérateur prévoyait l’ouverture d’un service GPRS au premier trimestre de cette année. Perspective similaire pour le réseau de Bouygues Telecom.
Simplement fanfaron ou vraiment très investi dans le domaine, CellNet, au Royaume-Uni, prévoit, quant à lui, d’être le premier à proposer un service GPRS en Europe, cet été. Mais il y a un an, l’opérateur parlait de janvier 2000.
Cependant, les équipementiers semblent bien prêts, et fourbissent leurs armes : au cours du dernier GSM World Congress qui s’est tenu à Cannes au début du mois de février, Alcatel démontrait son savoir-faire de déploiement d’infrastructure en exploitant en grandeur nature un service GPRS sur le réseau cannois public de SFR. Mais c’était Sagem qui fournissait pour l’occasion les mobiles compatibles. Le Suédois Ericsson a également fait une démonstration, bien que plus modeste, de ses compétences technologiques en la matière : l’expérience se déroulait dans un camion garé près du Palais des festivals avec un prototype WAP (Wireless Application Protocol) nommé R320g – le ” g ” pour GRPS
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