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Parthenay, une ville Internet 5 @@@@@

Le palmarès du label Villes Internet 2001 couronne la ville de Parthenay (Deux-Sèvres) pour l’ensemble de son ?”uvre en matière de développement et de promotion des NTIC.

Nul n’est prophète en son pays ! En 1996, à une époque où le Web se lisait encore sous Mosaic, Parthenay devenait sous l’impulsion de son maire, Michel Hervé, une des premières villes numérisées de France.Au printemps dernier, l’édile était remercié par ses administrés, après vingt-deux ans de bons et loyaux services.Aujourd’hui, un peu comme les césars qui récompensent les grands acteurs parvenus au sommet de leur carrière avant qu’il ne soit trop tard, les labels Villes Internet décernent cinq arobases (@) à Parthenay.A cette récompense que l’on pourrait juger tardive, une explication simple : il s’agit manifestement de la première fois que la ville se présentait à cette compétition qui fait désormais référence dans le domaine de l’Internet et des collectivités locales.Parthenay dispose aujourd’hui de douze espaces numérisés dédiés à des publics spécifiques, ou encore d’un intranet pour les élus.La ville est aussi fournisseur d’accès à Internet, et héberge sur ses serveurs les sites d’associations. Enfin, sur le plan éducatif, chaque classe bénéficie de trois PC reliés à Internet par fibre optique ou par une ligne spécialisée.Parthenay, ” LA ville numérisée “ est donc saluée comme étant ” exemplaire dans tous les domaines “ touchant aux rapports entre le citoyen et les NTIC.Cependant, au niveau local, la polémique née autour de l’action entreprise par Michel Hervé ne semble pas totalement close.Ainsi, le nouveau maire, Xavier Argenton, qui ne manquait pas dans les colonnes de notre confrère Libération de fustiger “la monomanie” de son prédécesseur, déclare encore aujourd’hui être l’élu de “l’anti-tout-numérique”.Cependant, il reconnaît que la politique suivie depuis 1996 a conféré à Parthenay une certaine notoriété.Le nouveau maire se veut aujourd’hui réaliste. La ville pourrait ainsi délaisser, pour des raisons financières, son statut de FAI.Et lheure est aux partenariats avec les autres collectivités territoriales (Conseil général, Conseil régional) pour développer des pôles de formation, ou des centres de ressources pour les associations, bien évidemment accessibles en ligne…

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Philippe Crouzillacq