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Partcom lève 100 millions et devient Iris Capital

Le fonds de capital-risque créé par la Caisse des dépôts lève 104 millions d’euros. Partcom en profite pour s’affranchir de son créateur et se rebaptise Iris Capital.

Partcom change de nom. Et se rebaptise Iris Capital. La société de gestion créée officiellement en 1991 par la Caisse des dépôts a décidé de prendre son indépendance, à l’occasion du premier closing de son dernier
fonds.‘ Les équipes de gestion deviennent indépendantes de leur sponsor [l’investisseur à l’origine du fonds, NDLR] ‘, commente Antoine Garrigues, codirigeant de
l’équipe de gestion avec de Pierre Fouquet.L’ex-Partcom s’inscrit donc dans l’air du temps, qui impose de plus en plus d’exigences en matière de transparence financière. Mais, dans les faits, cette évolution n’implique pas de bouleversements.Tout d’abord, Iris Capital garde la gestion du portefeuille existant. Soit quelque 500 millions d’euros. Ensuite, malgré l’indépendance de la société de gestion vis-à-vis de la Caisse des dépôts, cette dernière reste l’un des
principaux investisseurs du nouveau fonds de 104 millions d’euros.Enfin, Iris Capital entend maintenir sa politique d’investissement. Avec son nouveau fonds, la société de gestion investira dans les jeunes entreprises innovantes des secteurs des médias, des télécoms et des technologies de
l’information, aussi bien en France qu’à l’étranger.

Objectif : 200 millions avant fin 2004

‘ Le nom de Partcom était peu connu. Pour beaucoup, nous n’investissons qu’en France alors que nous avons réalisé 41 % de nos investissements en Europe [hors
France,NDLR] ‘, concède Antoine Garrigues.L’équipe de gestion s’est donc dotée d’un nom ‘ plus international ‘ pour rectifier le tir, en attendant le closing final de son fonds.Iris Capital se donne en effet un an pour faire passer ce nouveau fonds de 104 à 200 millions d’euros. Une gageure pour Antoine Garrigues, qui reconnaît ‘ que le marché de la levée de fonds reste très
attentiste ‘
.Néanmoins, le dirigeant se veut confiant pour l’année à venir, tant sur l’objectif des 200 millions d’euros que sur les sorties de capital. ‘ En 2004, l’horizon boursier devrait se rouvrir progressivement. La
conjoncture boursière à peu dimpact sur notre métier car nous réalisons seulement 10 % de nos sorties par des introductions en Bourse. Le reste se fait par des cessions industrielles. Néanmoins, une amélioration de la Bourse est souhaitable,
car elle tire les valorisations vers le haut ‘,
conclut Antoine Garrigues.Et qui dit valorisation haute, dit plus-values… et de nouveaux investissements pour les entreprises innovantes.

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Hélène Puel