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Panorama met SQL Server en analyse

La suite logicielle veut pallier les carences de SQL Server 2000. Au menu, analyse, restitution et mesure graphique de la performance.

L’éditeur israélien Panorama Software s’implante en France. Son objectif immédiat consiste en la commercialisation de son logiciel décisionnel Panorama 4.0. Pour mémoire, l’éditeur vendait à Microsoft, en 1997, son
serveur d’analyse
Olap, technologie intégrée la même année dans SQL Server 7.Sur ce SGBD toutefois, le serveur Olap n’était exploitable par l’utilisateur qu’au terme de développements spécifiques, notamment destinés à établir une interface de manipulation des dimensions ou de fabrication
d’indicateurs. Panorama 4.0 propose une solution prête à l’emploi, et entièrement graphique, qui évite un recours aux développements. Il est fondé sur le logiciel Novaview Intelligence Server, qui s’installe telle une surcouche
de SQL Server 2000.Côté fonctionnement, la répartition des tâches est bien déterminée : le SGBD de Microsoft livre les services de bas niveau, à savoir le serveur Olap Analysis Services et la solution de restitution Reporting Services.
‘ De son côté, Intelligence Server présente une interface totalement graphique pour effectuer des calculs Olap, manipuler des dimensions, et fabriquer des indicateurs ou des rapports à partir de ces deux services. Par ailleurs, il
gère aussi les autorisations et les alertes aux utilisateurs, sans recourir à aucun kit de développement ‘,
détaille Yvan Montuelle, chef de produit de Panorama.

Analyser à la souris

Le serveur Intelligence Server regroupe trois modules principaux. Tout d’abord Novaview, qui est chargé de l’analyse (calculs Olap, requêtes MDX). L’interface, qui peut être un navigateur Web ou un client lourd, est
exploitable si on le souhaite uniquement à l’aide de la souris. La sélection de variables telles que les ventes, le type d’articles et les périodes à considérer s’effectue au moyen de simples listes déroulantes. De la même
manière, l’utilisateur peut sélectionner un ensemble de dimensions (intersection de variables, vente et articles), dans le cadre de calculs de plus grande ampleur.De son côté, le deuxième module fonctionnel, Performance Dashboards, est spécialisé dans la mise en place d’indicateurs de suivi de l’activité. L’utilisateur a la possibilité de consulter des compteurs, et des
courbes. ‘ Il peut aussi modifier en local certains paramètres tels que les périodes d’observation ou les dates ‘, illustre Yvan Montuelle. La console d’administration intégrée, Panorama Administrator,
assure la définition des droits par utilisateur ou groupes d’utilisateurs.Enfin, le troisième module, Enterprise Reporter, est spécialisé dans la diffusion massive de rapports. L’utilisateur peut choisir un type de requêtes ou de calculs parmi une bibliothèque prédéfinie, et recevoir des rapports
réguliers sous la forme d’histogrammes, de courbes ou de camemberts. Une version verticale, dédiée aux processus logistiques, et compatible avec la norme Scor, verra le jour fin 2004.

Une localisation perfectible

Le stockage de ces rapports est effectué au format XML Rich Directory Listings, ce qui facilite le partage de ces derniers, tout en évitant le recalcul de valeurs, ou la transmission de pièces jointes volumineuses (PDF, BMP…). En
cas de besoin, il est toutefois possible d’exporter ces rapports au format PDF ou XLS d’Excel. Au final, Panorama 4.0 constitue une solution très simple d’emploi, et totalement graphique, pour les PME qui souhaitent exploiter
les services décisionnels de SQL Server 2000.Reste, bien évidemment, que le logiciel possède les défauts de ses qualités : il est exclusivement destiné au SGBD de Microsoft. Quant à la traduction, elle laisse à désirer. Le logiciel est disponible en plus de dix langues dont
le français… ou plutôt le québécois. Les histogrammes sont en effet traduits par l’expression ‘ barres à pile ‘. Un effort d’adaptation de la langue est donc à espérer.

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Francisco Villacampa