Passer au contenu

Paiement sans contact : le projet ‘ Payez mobile ‘ prolongé en 2009

Le test mené à Strasbourg et Caen a vu venir de nouveaux participants, dont trois enseignes de grande distribution et une banque.

C’est un bilan positif que tirent les participants du projet
‘ Payez mobile ‘ lancé il y a un an à Caen et à Strasbourg. Cette expérimentation d’un
dispositif de paiement sans contact par téléphone mobile a été rejointe par trois grands noms de la distribution, Décathlon, Intermarché et Leroy Merlin, qui ont équipé quelques caisses de leurs magasins d’un terminal, et par une banque
supplémentaire, la Banque populaire. Cette dernière s’ajoute ainsi à BNP Paribas, au Crédit agricole, à la Caisse d’épargne, au Crédit mutuel, à la Banque postale et à la Société générale.L’un des enjeux du projet est en effet d’être multibanque : que le même dispositif fonctionne quel que soit l’établissement dont est client l’utilisateur. ‘ On voulait déjà vérifier que ce genre de système
répondait à un besoin,
explique un porte-parole du Crédit mutuel. On a été complètement rassuré. Après, les volets pratiques et techniques n’étaient pas du tout évidents : on voulait que le téléphone fasse office de carte
bancaire et qu’il fonctionne avec toutes les banques. C’est réglé. ‘

Des tests sur trois appareils

La toute nouvelle Association européenne Payez mobile (AEPM), créée jeudi 23 octobre 2008 pour chapeauter le projet et regroupant tous les partenaires, va aussi se concentrer sur le modèle financier. C’est-à-dire sur ce
qu’opérateurs de téléphonie et banques vont se facturer les uns aux autres pour proposer le service de paiement sans contact aux usagers.Ces derniers ne devraient pas payer plus cher que pour une carte bancaire standard. ‘ On aimerait aussi avoir une offre suffisante en matière de téléphones, continue-t-on au Crédit mutuel.
Pour l’heure, les tests sont faits sur trois appareils, c’est un peu juste. ‘ Payez mobile s’appuie en effet sur des boîtiers Motorola, LG et Sagem. L’association espère convaincre d’autres constructeurs en
2009.En tout cas, cette deuxième phase bouclée ne signifiera pas validation et déploiement du projet dans la foulée. ‘ Ce service, tel qu’il est, fonctionne très bien, mais il ne suffira pas pour que les clients
l’adoptent
, estime Jean-Jacques Antelme, président de l’AEPM et de GCE Newtec, la filiale high tech du groupe Caisse d’épargne. Il faudra intégrer d’autres applications comme, par exemple, le paiement et l’accès aux transports
en commun. ‘
L’AEPM cherche une ville qui accepterait un test en la matière sur son réseau.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Arnaud Devillard