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OSV invente les e-salons de demain

Dès le mois de septembre, Hallexplorer.com, le premier salon entièrement en 3D ouvrira ses portes sur le Web.

Hallexplorer.com, le premier salon virtuel ouvrira ses portes sur le Net le 11 septembre prochain et sera consacré à l’informatique et aux technologies de l’information. Pendant trois semaines, chacun pourra circuler virtuellement parmi la centaine de stands présents et découvrir toutes les dernières nouveautés sans fatigue, sans déplacement, sans frais et à tout moment de la journée.La solution technique repose sur un environnement 3D conçu avec le langage informatique VRML 2.0 de Silicon Graphics et de son plug-in de dernière génération, Corona.2. Avant de rentrer de plain-pied dans cet e-salon, il faut donc en préalable télécharger cet outil, ce qui prend moins de 10 mn et ce, quelque soit le navigateur.Le temps de remplir une fiche d’inscription et vous voilà transporter dans l’univers de la 3e dimension à l’architecture futuriste. Pourtant, une fois passée la porte d’entrée du hall d’exposition, on s’étonnera de se retrouver dans un salon, on ne peut plus traditionnel, avec un comptoir d’accueil, une charmante hôtesse qui, le plan du salon en main, vous guidera dans votre navigation.Pascal Dufour , PDG de cette jeune société seynoise s’en explique ” même si ce salon se veut totalement virtuel, le visiteur a besoin de retrouver ses repères traditionnels : hall d’accueil, ascenseur permettant l’accès aux 2 niveaux d’exposition, panneaux informatifs, fléchages, stands… “. De même, afin d’éviter que le visiteur ne se dirige vers un exposant précis, ” la navigation se veut intuitive, incitant le visiteur à circuler parmi les stands comme il le ferait sur un vrai salon “.

Des atouts économiques indéniables

Le visiteur pourra donc, au gré de son parcours, manipuler virtuellement et sous toutes les coutures les objets exposés, visualiser les catalogues, entrer en contact avec les sociétés exposantes à partir des bornes interactives mises à la disposition sur chaque stand, et comme dans tout salon, participer aux tables rondes, forums et conférences.Du côté de l’exposant, l’atout du salon virtuel est indéniable. Il permet de supprimer les contraintes inhérentes à tout salon : les coûts exorbitants, les problèmes de logistique, de déplacement, de personnel, d’horaires. La mise en place d’un stand sur le net coûtera entre 35 000 et 90 000 francs selon les prestations demandées, soit de 10 à 50 fois moins cher qu’un stand classique. Il devrait ainsi permettre aux PME-PMI de pouvoir exposer au même titre que les grandes entreprises et de s’ouvrir ainsi de nouvelles perspectives de marchés.Si les cinq salons programmés pour l’automne (informatique, décoration, santé, sport et jouet) sont français et s’adressent uniquement aux professionnels, les salons d’Hallexplorer ouvriront dès 2001 leurs portes à des événements allemands et italiens et seront étendus à une audience semi-professionnelle et grand public. A terme, plus de 40 salons européens et internationaux seront programmés annuellement avec des événements récurrents mais aussi des événements répondant à une demande spécifique. ” Hallexplorer n’a pas vocation à supplanter les salons existants mais plutôt, du fait de sa plus grande réactivité par rapport à la mise en place d’un salon physique, à palier les déficits existants en répondant par exemple à une demande plus régionale ou en se collant aux tendances du marché “.Si on ne doute pas de l’attirance que les sociétés high-tech pourront avoir pour ce type de salons, on peut se demander si le tout virtuel attirera les exposants traditionnels. De même, la navigation aussi agréable, fluide et ludique soit-elle ne deviendra-t-elle pas, à terme, fastidieuse et rébarbative lorsque-il s’agira de visualiser virtuellement autant d’objets que lon peut en trouver sur un vrai salon ?

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Florence Gstalter