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Opération prix libres : Brandalley « dépassé » par son succès (MAJ)

Le cybermarchand proposait des vêtements, des chaussures, etc. au prix minimum d’un euro. Les 10 000 articles ont été très vite écoulés, selon lui.

Première parution le 6 mai 2009

Brandalley lance une opération « payez ce que vous voulez »

Le cybermarchand propose jusqu’au 10 mai des vêtements, des chaussures, des sacs à main au prix minimum d’un euro. Au risque d’essuyer des pertes.

Le site Internet de mode Brandalley vend à partir de ce mercredi 6 mai près de 10 000 articles au prix de base d’un euro, laissant aux clients le choix de payer plus si bon leur semble, dans une opération présentée comme une « formule anticrise ».

Le cybervendeur, qui dit figurer dans le top 15 des sites Internet marchands en France, proposera des vêtements, chaussures, sacs à main et autres accessoires à un euro du 6 au 10 mai. Chaque utilisateur pourra acheter jusqu’à deux articles.

500 000 visiteurs attendus dès mercredi

« C’est un vrai test en grandeur nature pour essayer de comprendre l’éthique commerciale du consommateur, a déclaré à Reuters Sven Lung, P-DG de Brandalley, entreprise au chiffre d’affaires annuel de 50 millions d’euros. C’est une vente pour redonner du pouvoir d’achat au consommateur en temps de crise, faire une campagne de communication, faire venir du trafic sur le site et faire une opération d’“e-buzzing” qui est capitale pour nous », a-t-il dit.

L’idée du « payez ce que vous voulez » est dans l’air du temps. Plusieurs restaurants à Londres, Sydney et dans d’autres villes ont lancé ces derniers mois des initiatives semblables, proposant aux clients de payer ce qui leur semblait juste. L’objectif pour ces restaurants était d’attirer des clients qui reviendraient une fois les prix fixes rétablis. Pour Brandalley, l’espoir est de faire connaitre le site à des internautes susceptibles d’acheter aussi des articles à des prix plus élevés qu’un euro.

Sven Lung dit s’attendre à 500 000 visiteurs sur le site pour la première journée de l’opération. Il concède que l’achat par Internet est plus impersonnel qu’un repas au restaurant, et que derrière l’anonymat de la Toile, les clients auront peut-être moins de scrupules à payer le prix minimum – auquel cas, la perte pour Brandalley pourrait s’élever à 90 000 euros.

« C’est le risque. Je ne veux pas me faire d’illusion, c’est vrai que devant son écran, on reste anonyme et les gens vont essayer de faire une bonne affaire. En même temps, on veut y croire ».

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Reuters