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Onze PC ultraportables à basse consommation à partir de 399 euros

Equipés de Windows 7, le nouvel OS de Microsoft, les ultraportables à basse consommation (ou portables CULV) allient performances, autonomie et équipement important. Nous en avons choisi onze chez les huit principaux fabricants.

Un PC portable qui tient le temps d’un Paris-Barcelone en voiture, ça vous dit ? » En promettant d’offrir des portables fonctionnant plus de huit heures sans interruption, des constructeurs comme Samsung n’y vont pas de main morte. A les écouter, les ultraportables nouvelle génération CULV (Consumer Ultra Low Voltage), à partir de 399 euros, offriraient une autonomie record atteignant 9 heures 30 minutes, en plus de la puissance (processeurs à simple ou double cœur très performants), de la légèreté (de 1,5 à 2,5 kg) et des formats variés d’écran (de 11,6 à 15,6 pouces). Le laboratoire 01Lab a évalué onze de ces nouveaux modèles, parmi les plus petits du genre (de 11,6 à 14 pouces) à des tarifs entre 399 et 739 euros.

Tueurs de netbooks

L’enjeu pour les constructeurs est d’importance. Il s’agit de concurrencer les netbooks, ces portables ultralégers produits par… eux-mêmes ! Pourquoi une telle animosité à l’encontre de ces produits, alors qu’ils se vendent bien ? (Pour Noël, un modèle sur quatre vendus sera un netbook.) Parce que ces netbooks ont deux inconvénients. Pour le consommateur, ils ne sont pas assez performants pour assurer toutes les fonctions d’un PC portable conventionnel. Pour les constructeurs, ils ne rapportent pas assez.

Sentant le vent tourner, Intel, le numéro 1 mondial des microprocesseurs, a élaboré une nouvelle génération de puces qui constitue une alternative à la famille des Atom, ces processeurs à la puissance limitée qui équipent les netbooks. Les processeurs des onze PC de notre sélection ne sont pas tous nouveaux, mais les moins récents d’entre eux n’étaient disponibles, il y a encore quelques mois, que dans des machines très coûteuses (de 1 500 à 2 000 euros). Aujourd’hui, ils permettent aux constructeurs de proposer, à partir de 400 euros, des ultraportables légers, très performants et surtout vraiment autonomes.

Car l’autonomie électrique est bien le nerf de la guerre : quel utilisateur n’a jamais pesté contre un modèle à écran de 14 pouces, certes puissant, mais incapable d’assurer la lecture d’un film en entier ? Ces nouvelles puces sont dites à basse consommation, d’où l’acronyme ULV (Ultra Low Voltage) soit ultrabasse consommation, qui leur est accolé. Et pour indiquer que ces machines sont commercialisées pour tous, Intel a ajouté un C (Consumer), soit consommateur.

Jeu de puces

Si ces PC sont tous équipés de Windows 7 en 32 et 64 bits, ils ne sont pas pour autant équivalents. Premier critère de choix : le processeur. Entre ceux qui sont à simple et à double cœur d’Intel et ceux estampillés Celeron, Pentium, Core 2 Duo, Core 2 Solo, Athlon Neo… il n’est pas facile – même pour un initié – de s’y retrouver. La mémoire vive varie entre 2 et 4 Go. La capacité de stockage est conséquente : de 250 à 320 Go sur disque dur.

Autre critère, la diagonale de l’écran de 16/9, car, même si les écrans des onze PC de notre comparatif ont une définition identique (1 366 x 768 pixels), il est clair qu’une même image aura un impact différent sur un écran 14 pouces ou sur un 11,6 pouces. La puce graphique est quasiment toujours semblable (Intel GMA 4500MHD). Elle ne permet de pratiquer que le jeu occasionnel (casual gaming). Un graveur de DVD externe ou une seconde batterie sont parfois fournis.

La seule différence notable entre les PC concerne l’autonomie : de deux à plus de six heures, soit du simple au triple, selon les mesures de notre laboratoire ! Toutefois, avec certains modèles, dont notre vainqueur l’UL30AQX090V d’Asus, la promesse d’une utilisation pendant huit heures sans rechargement pourrait bien être tenue. Car, quand on parle de six heures d’autonomie, il s’agit d’une mesure effectuée en poussant à fond la luminosité de l’écran et en laissant tourner en boucle un film au format DivX jusqu’à ce que la batterie se vide. En baissant la luminosité de l’écran et en jouant avec les réglages de Windows 7, il se pourrait qu’on tienne toute une journée. On n’est donc pas loin du fameux Paris-Barcelone promis. Mais ce n’est pas Samsung qui réussit cet exploit.

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Thierry Derouet