Passer au contenu

On a testé le Google Phone de HTC

Voici le HTC Magic fonctionnant avec le système développé par Google : Android. Une bonne raison de voir ce qu’il vaut.

Très attendu par les médias, présenté comme le énième concurrent de l’iPhone, le fameux “ Google Phone ” s’apprête à débarquer en France (fin avril chez SFR, au prix de 99 euros avec abonnement) dans une seconde version, beaucoup moins volumineuse que celle que nous avions essayée en novembre 2008 (disponible uniquement en Allemagne et aux Etats-Unis). Nous avons pu le tester avant son lancement, voici nos impressions. Le HTC Magic (c’est le nom de ce téléphone) mérite amplement le surnom de “ Google Phone ”.Après un premier démarrage “ à froid ” de plusieurs minutes et l’habituelle saisie du code PIN, là où les autres mobiles proposent en général de mettre à jour la date et l’heure, l’écran affiche immédiatement : “ Pourquoi utiliser un compte Google ” et suggère soit de saisir tout de suite son identifiant et son mot de passe si l’on est effectivement détenteur d’un compte Google (par exemple, un compte de messagerie Gmail), soit, si vous n’en disposez pas, de créer un tel compte. En clair, ce téléphone prolonge, dans l’univers du mobile, l’offre de Google telle que nous la connaissons sur le Web. Via un compte Gmail, nous avons donc entré les informations demandées avec l’écran tactile. Appuyer n’est d’ailleurs pas le terme adéquat : cet écran est sensitif. Comme celui de l’iPhone, il suffit de l’effleurer avec le doigt pour le commander.

Pas de multitouch pour Android

Et puisque nous faisons le parallèle avec l’iPhone, disons-le tout de suite, l’interface du Magic n’est pas multitouch (en français multipoint), ce qui signifie que les contacts à deux doigts ne sont pas pris en compte. Premier contact avec le clavier virtuel pour saisir identifiant Gmail et mot de passe : en position verticale, les touches sont tellement petites que l’on a peur d’appuyer sur trois touches d’un coup. Toujours est-il qu’en faisant un peu attention à centrer son mouvement, on réussit à se servir sans dérapage de ce petit clavier. Cela va encore mieux après avoir basculé l’appareil à l’horizontale pour passer en mode paysage, le clavier virtuel devenant alors nettement plus spacieux. A chaque contact, la lettre saisie apparaît furtivement sous la frappe, en guise de confirmation, exactement comme cela se produit sur l’iPhone.Nous découvrons ensuite “ le Bureau ”. Il s’agit, en réalité d’un Bureau disposant de trois écrans, entre lesquels on navigue d’un simple glissement du doigt, ce qui permet d’y installer autant d’icônes qu’on le souhaite. L’analogie avec un bureau de PC est totale : on déplace à loisir les icônes pour les ranger selon ses propres goûts. Mais Google ne s’est pas seulement inspiré du PC. Une touche dénommée Menu permet, comme sur un BlackBerry, d’afficher un menu contextuel au sein de chaque logiciel pour accéder aux réglages, ouvrir une nouvelle fenêtre de navigateur ou actualiser une page Web, ajouter un contact à son carnet d’adresses, etc. Des mobiles BlackBerry, il a aussi adopté la molette. Elle sert à se déplacer dans une page et à cliquer, ce qui sera d’une grande utilité pour les amateurs de jeux.

Plutôt agréable à utiliser

La fluidité des menus est sans reproche : l’appareil répond parfaitement au glisser du doigt. Pour le zoom, il faut faire un rapide double contact et l’on obtient alors une molette virtuelle que l’on actionne pour grossir ou réduire l’image. Cela fonctionne dans le navigateur, sur les photos ou sur les cartes, celles de Google Maps, évidemment ! Sur le Bureau figurent tout en haut, dans la barre de notification, les événements intervenus : coup de fil raté, téléchargement terminé, nouveau courrier… L’originalité, c’est qu’il est possible de “ tirer ” vers le bas cette zone pour prendre connaissance des détails sur une pleine page. Pratique !Le HTC Magic 3G+ est-il rapide pour surfer ? L’exemplaire qui nous a été confié n’a guère dépassé les 600 kbit/s sur notre serveur de test habituel http://moobiloo.fr. Ce n’est pas un résultat catastrophique puisque beaucoup des mobiles 3G+ qui passent entre nos mains ne font pas mieux, et cela peut aussi dépendre de l’opérateur, en l’occurrence SFR. Mais il faut savoir qu’un iPhone 3G, sur le même serveur (mais via Orange) et au même moment, a atteint 2 Mbit/s…

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Pierre Maslo