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OmniPage Pro change de caractères

L’outil de ScanSoft ne se cantonne plus à l’OCR. Il apporte des évolutions dans la gestion du format PDF et le traitement des flux de données.

L’objectif annoncé de ScanSoft est de faire de son
logiciel d’OCR un véritable outil de productivité bureautique. L’éditeur s’est polarisé sur la gestion du format PDF et les fonctions de travail de groupe
(processus de numérisation, traitements par lots). Alors que la
version 12 se cantonnait à la modification, à l’édition et à l’export de fichiers au format PDF, la version 14 assure une prise en charge plus large grâce, entre autres, à
l’utilitaire PDF Converter.Celui-ci, développé conjointement avec Microsoft, permet de transformer les fichiers PDF en .doc. Quant aux documents PDF édités, ils peuvent être chiffrés en 128 bits et faire l’objet d’une signature numérique de
type VeriSign.S’agissant du travail de groupe, l’éditeur a intégré l’assistance de la norme ODMA (Open Document Management API) pour l’échange de documents avec les systèmes de
GED. À des fins d’archivage, OmniPage peut ausi exporter directement les données vers un serveur SharePoint, le système de gestion documentaire de Microsoft.

35 % de reconnaissance en plus

Enfin, il est possible d’échanger par
FTP les documents issus des copieurs numériques et des périphériques multifonctions connectés en réseau. Un assistant ‘ flux de travail ‘ automatise les procédures et les exécute sans
activer OmniPage. ‘ À la réception d’un document, l’utilisateur peut, par exemple, le numériser, lui appliquer un gabarit, l’exporter au format PDF et l’attacher en pièce jointe dans un message Outlook en
une seule opération ‘
, illustre Dorianne Martin-Lagardette, directrice marketing chez ScanSoft.Citons également la publication audio des documents sous forme de fichiers .wav et leur lecture grâce à la reconnaissance vocale (technologie RealSpeak). Enfin, et pour la première fois depuis quatre ans, l’éditeur a repensé le
moteur de reconnaissance de caractères à l’aide de nouveaux algorithmes et experts linguistiques. ‘ Le MIT, qui teste le logiciel, lui accorde un taux de reconnaissance supérieur de 35 % à la version
précédente ‘,
conclut Dorianne Martin-Lagardette.

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Rémi Langlet