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Omnibook 500, de Hewlett-Packard : autonome, polyvalent mais cher

Pour un essai, c’est un coup de maître. L’ultraportable de HP, bien épaulé par sa station d’accueil, est une vraie réussite. Dommage qu’il coûte 26 000 F.

Par souci de légèreté, l’autonomie des batteries des PC ultraportables est souvent limitée. L’Omnibook 500 contourne cet écueil grâce à sa station d’accueil, à emporter en cas de long voyage. On peut y ajouter, sans éteindre l’ordinateur, deux batteries supplémentaires, afin de dépasser 10 heures d’autonomie. De quoi travailler dans l’avion pour les Etats-Unis. Le poids de l’appareil passe alors de 1,7 à 3 kg, celui des portables habituels.

Des baies modulaires très pratiques

Pour des déplacements plus modestes, l’Omnibook 500 seul est assez séduisant. Sa taille avoisine le format A4, son autonomie atteint les 3 heures 45 et la luminosité de l’écran à matrice active de 12,1 pouces est bonne. Le Pentium III 600 associé à128 Mo de mémoire vive (ce qui est rare pour de tels produits) rend l’utilisation confortable. Mais ce poids plume de HP reste d’un investissement lourd : environ 26 200 F (3 994 ?). Les mesures de vitesse pratiquées sur l’Omnibook 500 sont concluantes. Le Portégé 3480CT, de Toshiba, l’ultraportable le plus rapide que nous avons testé jusqu’à présent, le dépasse à peine de 5 %. On apprécie la diversité des connecteurs malgré la faible épaisseur du boîtier (2,58 cm). En effet, l’Omnibook comprend deux ports USB et deux prises, l’une pour le modem et l’autre pour Ethernet, afin de se connecter immédiatement au réseau. Le port PC-Card de type II reste ainsi libre pour y brancher, par exemple, un lecteur de Pocket Zip, d’Iomega, et disposer d’un moyen de sauvegarde amovible indépendant de la station d’accueil. Avec sa base, l’ultraportable de HP retrouve tous les ports des PC de bureau : série, parallèle, PS/2 pour souris et clavier, et sortie vidéo. Dans la version testée, la station dispose de deux lecteurs : un pour les disquettes, l’autre pour les CD 24x. On peut leur substituer d’autres éléments : batterie, lecteur de DVD, graveur… La lecture des CD-audio est possible même lorsque l’Omnibook est éteint. Un petit écran affiche les pistes sélectionnées et un ensemble de touches, en façade, dispose des contrôles habituels (lecture, avance, pause). Mais la qualité des enceintes de la station (l’Omnibook 500 en est dépourvu) ne nous a guère impressionnés. Plus ennuyeux : les touches du clavier ne sont pas très agréables pour la saisie et les boutons de défilement sont peu ergonomiques. On regrette que le disque dur soit légèrement en retrait, tant en rapidité qu’en capacité, par rapport à la concurrence (10 Go contre 12 Go pour le modèle de Toshiba). Mais cela ne pénalise pas l’utilisateur pour la rédaction de courrier ou la création de diaporama. Une touche de raccourci lui permet même de lancer le logiciel de présentation en désactivant l’économiseur d’écran et la mise en veille, qui sont toujours gênants.

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Antoine Besse