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Olivier Mathiot (PriceMinister) : ‘ Nous devons proposer d’autres produits aux internautes comme le fait un hypermarché ‘

Après les produits culturels, informatiques et les voyages, PriceMinister se lance dans l’électroménager. Olivier Mathiot, cofondateur et directeur de la communication du site, explique pourquoi PriceMinister doit devenir un site
d’e-commerce généraliste.

01net. : Après les voyages, PriceMinister vient d’ouvrir une boutique d’électroménager. Vous faites du CDiscount maintenant ?Olivier Mathiot : (Rires). Nous partageons un point commun. Pour être un site d’e-commerce incontournable, il faut être généraliste. L’internaute compare de moins en moins les sites avant d’acheter en ligne. Il
revient à sa liste de favoris. Nous devons en faire partie en lui proposant une offre globale.Contrairement à de nombreuses études, vous estimez donc que l’internaute est fidèle ?En effet, l’internaute est de moins en moins volatile. Quand il est satisfait, il revient. De plus, le comportement du consommateur a changé. A l’inverse de ce qui se passait il y a quelques années, il se renseigne, compare les prix
chez les commerçants traditionnels. Puis, vient acheter sur Internet.Au début de l’été vous avez lancé une catégorie voyage en partenariat avec Lastminute. Cela veut-il dire que vous reniez votre modèle économique ?Non. Notre modèle économique reste basé sur la vente de produits d’occasion par les particuliers ou de produits neufs dégriffés par les professionnels. Aujourd’hui, un produit sur deux vendu chez nous l’est par un professionnel.Quel est votre chiffre d’affaires ?Nous ne communiquons pas notre chiffre d’affaires. Nous sommes rentables depuis la fin 2002. Plus notre chiffre d’affaires progresse, plus dégageons des bénéfices car nous n’avons pas de coûts fixes contrairement aux vépécistes ou
marchands en ligne. Nous n’avons ni stock, ni coût de livraison [payé par l’acheteur, NDLR]. Environ 10 000 transactions sont effectuées quotidiennement sur notre site.Êtes vous intéressé par la Bourse ?C’est un peu tôt. Nous sommes contactés par des banques d’affaires, mais nous n’avons pas vraiment de raison d’y aller aujourd’hui. Nous n’avons pas besoins de fonds. Et nos 65 business angels préfèrent
rester pour l’instant dans notre capital.

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Propos recueillis par Hélène Puel