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Olivier Le Grand (Cortal) : ” Cortal est réservé sur la reprise boursière dès 2002 “

Créée en 1984, Cortal est la première banque par téléphone implantée en Europe. Leader de l’e-courtage français, la filiale de BNP-Paribas compte 626 000 clients en Europe. Son président, Olivier Le Grand, détaille sa stratégie.

Quel est actuellement le comportement type du titulaire d’un compte Cortal ?J’aimerais rappeler en premier lieu que notre priorité est de rester la banque des placements, axée sur la Bourse, soit grâce à la gestion directe, soit par le biais d’autres véhicules, comme les contrats d’assurance-vie, et, surtout, les sicav et les FCP, investis eux-mêmes en actions ou en obligations. Nous assistons en ce moment à un certain degré d’aversion pour les placements à risque, ce qui nous paraît normal.Il y a donc un avenir pour l’e-courtage…Certainement, mais, à condition d’offrir une large palette de produits. Ainsi, sur les 7 millions d’euros (environ 45,92 millions de francs) d’encours que nous gérons, 1,2 million sont inclus dans des portefeuilles d’actions gérées en direct. Le reste est investi en sicav et en produits garantis. La grande leçon de ces dernières années, c’est que le client n’exige pas seulement des frais de transactions et des commissions de gestion peu élevées, il veut aussi du conseil financier et patrimonial, activité qu’il n’est pas toujours facile de faire via internet. C’est pourquoi, nos clients particuliers qui détiennent des actions en direct peuvent désormais accéder aux recommandations des analystes financiers de notre maison mère BNP-Paribas.Allez-vous évoluer vers le multicanal ?Nous le faisons peu à peu, selon les souhaits des deux tiers de nos clients. Outre les contacts par téléphone avec nos conseillers, nous essayons de proposer un maillage Internet-relation de face à face via des conseils en gestion de patrimoine (200 en France). Mais Internet reste le c?”ur de notre activité.

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Jean-Pierre Savalle