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Olivier de la Clergerie (LDLC.com) : ‘ Le nouveau marché n’est pas fait pour un distributeur, même sur Internet ‘

Inscrit sur le Marché Libre depuis le mois d’avril 2000, le site de vente de matériel informatique s’apprête à faire le grand bond vers un marché réglementé. Olivier de la Clergerie, directeur général de LDLC.com, fait le
point sur le groupe.

L’entreprise familiale a parcouru du chemin depuis sa création en 1996. Fondée par Laurent et Olivier de la Clergerie, LDLC.com sera transférée sur le Second Marché le 6 avril prochain. Le site Internet consacré à
l’informatique grand public et professionnelle ambitionne de réaliser un chiffre d’affaires de 158 millions d’euros en 2004. Une centaine d’embauches devraient enrichir l’équipe qui compte déjà 180 employés.01net. : Pourquoi transférer LDLC au Second Marché ?Olivier de la Clergerie : C’est l’évolution normale du point de vue de l’entreprise. Nous nous sommes inscrits au Marché Libre en avril 2000. Notre chiffre d’affaires était alors de 4 millions d’euros. Il
avoisine aujourd’hui 83 millions d’euros. La taille de l’entreprise n’est plus adaptée au Marché Libre. Etre coté sur le Second Marché va également accroître notre notoriété et notre visibilité auprès de la clientèle professionnelle. C’est
aussi le moyen pour nos actionnaires d’avoir des actions plus liquides. Et d’ouvrir le capital de LDLC à des investisseurs institutionnels.Vous n’allez pas sur le Nouveau Marché, traditionnellement consacré aux valeurs technologiques et à Internet. N’y a-t-il plus d’avenir sur ce marché ?Ce n’est pas faux ! Nous sommes un distributeur spécialisé qui utilise un canal spécifique d’Internet. Est-il opportun d’aller sur le Nouveau Marché en tant que distributeur ? Nous pensons que non !Vous estimez la prochaine valorisation de LDLC à 105 millions d’euros. Comment jugez-vous celle de Kelkoo, qui est bien plus élevée ?On pourrait épiloguer des heures sur la valorisation de Kelkoo. Elle peut faire évoluer les repères auprès des marchés. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’un acteur américain a acquis une société française pour 475 millions d’euros.
Ce rachat valide l’e-commerce européen.Vous êtes présent en Belgique et en Suisse. Prévoyez-vous l’ouverture d’autres sites ?Nous n’allons pas en Bourse pour financer un projet particulier. Toutefois, lever de l’argent va nous offrir une plus grande réactivité. Nous devons être prêts à ouvrir dans d’autres pays. Mais nous devons également gérer notre
croissance sur le territoire national. A exercice comparable, notre chiffre d’affaires entre 2002 et 2003 a fait un bond de 140 %.

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Propos reccueillis par Hélène Puel