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Numericable écope de 150 000 euros d’amende pour les erreurs de Noos

Le câblo-opérateur a été condamné à Meaux pour publicité mensongère, tromperie et vente forcée. Des faits imputables à Noos.

Le jeudi 11 septembre dernier, Numéricable organisait
sa conférence de rentrée avec un maître mot : ‘ avoir un service client digne de ce
nom ‘.
Quatre jours plus tard, le câblo-opérateur se faisait rattraper par le passé de Noos, concurrent racheté en juillet 2006.Le tribunal correctionnel de Meaux (Seine-et-Marne) vient ainsi de condamner Numericable pour publicité mensongère,
tromperie, et vente forcée, charges auxquelles s’ajoutent des entorses diverses aux règles de la vente à domicile et à distance. Il devra s’acquitter d’une amende de 150 000 euros, une somme inférieure aux 180 000 euros requis en
mai dernier par le parquet.En revanche, la justice a suivi les réquisitions à l’encontre des anciens dirigeants de la société, personnellement mis en cause dans cette affaire. Philippe Besnier l’ancien président de Noos-Numericable a ainsi été condamné à
25 000 euros d’amende.

‘ La page de cette période se tourne ‘ pour Numericable

Le chef d’accusation de tromperie a été retenu, ainsi qu’une série d’infractions au code de la consommation telle ‘ l’absence de contrat lors de démarchages à domicile, l’absence de possibilités de rétractation,
un défaut d’information sur les prix, la confirmation tardive de contrats en vente à distance ‘,
rapporte l’AFP.Numericable, dans un communiqué, dit assumer ‘ l’héritage de Noos ‘ et prendre acte de la décision du tribunal. ‘ La page de cette période se tourne et Numéricable
est bien décidé à mettre la relation client au c?”ur de sa stratégie. Les problèmes commerciaux en cause dans cette affaire dataient d’il y a deux ans. Cette décision relève donc de faits passés et de défauts d’organisation
aujourd’hui surmontés. ‘
A l’origine de cette histoire judiciaire se trouvent des centaines de réclamations de clients mécontents parvenues à la Direction générale de la concurrence de la consommation et de la répression des fraudes. Devant le nombre de
plaintes, la DGCCRF avait, en février 2007,
placé le câblo-opérateur sous surveillance. Une enquête avait été ordonnée, permettant l’identification d’une
soixantaine de victimes de ces pratiques commerciales d’un goût douteux. Plusieurs dizaines de personnes s’étaient alors constituées parties civiles.

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Hélène Puel