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Normandnet et Landtel bientôt prêts

Normandnet, l’opérateur autorisé en Haute et Basse-Normandie, devrait raccorder son premier client à Rouen dans le courant de ce mois de février. Il proposera, pour commencer, deux services à débits symétriques, dont la tarification a déjà été déterminée.

L’accès Internet à 1 Mbit/s, intégrant le pare-feu, sera proposé à 2 590 F ht par mois, avec des frais d’installation et de mise en service de 4 000 F ht. L’interconnexion de réseaux locaux à 2 Mbit/s garantis coûtera, pour sa part, 3 990 F ht par mois et par site, avec des frais de mise en service de 8 000 F ht.L’identité de l’équipementier fournisseur n’est pas encore révélée. Normandnet, en tout cas, a décidé de changer de nom. Il s’appelle désormais Altitude Télécom, avec l’ambition de sortir de son bastion normand. Fort d’une croissance soutenue et régulière de son chiffre d’affaires depuis 1996, il veut en effet “jouer dans la cour des grands” avec des offres voix, données et Internet pour les entreprises et les collectivités locales, fournies également sur fibre optique, circuits DSL totalement dégroupés et autres.Une capacité d’investissement de 100 millions de francs lui est déjà assurée par des actionnaires comme le Groupe Caisse des dépôts, la Société générale, Financière Natexis et Cinfev (Groupe CIC). Mais, pour concrétiser ses nouvelles ambitions, il lui faudra soit procéder à une nouvelle levée de fonds, soit entrer en Bourse.Landtel, autre opérateur régional, prévoit, pour sa part, un démarrage de ses activités commerciales au début du second semestre 2001, et cela, pour commencer, dans les plus grandes agglomérations des régions où il a été autorisé.“Nous ne craignons pas d’être pénalisés parce que n’aurons pas été les premiers sur le marché, explique Thierry Othnin-Girard, directeur général. L’important est de savoir répondre à une demande.”L’opérateur devra cependant procéder dans quelques mois à une seconde levée de fonds pour pouvoir financer ses déploiements, non seulement en France, mais également en Allemagne (16 licences dans les grandes villes) et en Belgique. Mais il n’est plus intéressé à reprendre Kertel (groupe PPR). “Kertel, précise Thierry Othnin-Girard, nous aurait surtout intéressé pour son réseau interurbain de commutation téléphonique, dans le cadre de nos objectifs sur le marché résidentiel. Mais, pour des motifs qui nous échappent, le groupe PPR a cru devoir modifier ses conditions de cession. Nous ferons donc appel à d’autres fournisseurs de capacités.”Par contre, s’il est un opérateur BLR qui suscite de nombreuses interrogations, c’est bien Fortel, le challenger de FirstMark sur la couverture nationale. Depuis plusieurs semaines, il se prive de toute apparition ou déclaration publiques. Il s’était positionné sur le marché de la BLR résidentielle.Or, il apparaît de plus en plus clairement que ce marché n’est guère viable dans l’immédiat, en raison, non seulement, du coût toujours trop élevé des équipements d’abonnés, mais, également, de la difficulté à installer sur le toit des immeubles des antennes pouvant être partagées entre plusieurs locataires ou copropriétaires. N’ayant plus de business plan crédible, Fortel se heurterait donc à de sérieuses difficultés de financement (www.belgacom-france.fr) (www.normandnet.fr) (www.normandnet.com) (www.kertel.com).

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La rédaction