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Nextenso 3 facilite la création de portails multiaccès

La plate-forme de Nextenso dispose d’une large palette applicative. Simple à administrer, son installation est, en revanche, plus lourde.

Nextenso 3 contient toute l’infrastructure applicative nécessaire à la mise en ?”uvre d’un portail Internet ou intranet, accessible depuis un ordinateur, un téléphone WAP, un PDA ou une Net TV. Il propose, en standard, des applications de portail classiques (boîte de messagerie, carnet d’adresses, agenda et messagerie unifiée), des applications spécifiques (géolocalisation, syndication, etc. ), et un atelier de développement pour y intégrer des services supplémentaires et adapter le contenu à chaque type de terminal. Nous avons pu effectuer le premier test grandeur nature de ce système, qui repose sur une base Oracle et le serveur HTTP Apache Tomcat.

La plate-forme d’exploitation, un choix délicat

La plate-forme de tests était composée de deux serveurs Pentium III à 800 MHz, dotés de 720 Mo de mémoire vive, capables de gérer 10 000 connexions simultanées. L’éditeur recommande, en cas de choix de matériel exploitant un processeur Intel, de réserver un serveur pour les traitements d’arrière-plan (administration de la base, gestion des profils, récupération des infos sur des sites extérieurs, etc. ) et un autre, orienté performances pour les requêtes utilisateurs. Dans les autres cas (Sparc, PA-Risc, etc. ), un seul serveur suffit. Côté système d’exploitation, nous avons utilisé la distribution Mandrake 7. 2 de Linux, préconisée par l’éditeur sur une machine Intel. Précisons que ce système d’exploitation demande, lors de l’installation du portail, de sérieuses compétences techniques que les sociétés de services vendent à prix fort. Côté client, Nextenso propose un écran personnalisable, où les couleurs, la mise en page et les modules applicatifs s’ajoutent et s’enlèvent par simples clics. Et ce, grâce à l’emploi de scripts JSP (Java Server Pages), préférés aux ASP (Active Server Pages), incompatibles avec certains terminaux. Véritable c?”ur du portail, la console d’administration a été l’élément central de nos tests. Accessible en ligne depuis un navigateur, elle donne accès à toutes les fonctions de création et de publication de pages, ainsi qu’à l’intégration de services en ligne existants.Contrairement à son installation, l’exploitation de Nextenso 3 ne demande pas de compétences pointues : une dizaine de minutes suffisent pour créer une page d’accueil personnalisée en fonction des profils utilisateurs. Des listes déroulantes et des boîtes à cocher donnent accès à des liens vers des sites extérieurs ou à des applications en ligne prêtes à l’emploi. Nous n’avons eu qu’à sélectionner des services existants ou des flux d’informations externes référencés, à les classer par groupe et à les affecter aux profils utilisateurs stockés dans les tables de la base (il suffit de relier les critères à l’application choisie). La dernière étape consiste à saisir le tarif d’accès au service. Il sera calculé par Nextenso, par le biais de journaux d’événements au format NCSA. Ces derniers, accessibles depuis la console, enregistrent les accès des internautes. Enfin, à mettre la page en ligne par simple clic de souris.

Une aide efficace pour la création de nouveaux services

ernier élément, le Multi Terminal Studio (MTS) est destiné aux développeurs chargés de la création de nouveaux services. Il est dédié à la construction de la structure de l’application proprement dite. Il rassemble pour cela plusieurs modèles de balises XML (créées par Nextenso), qu’il suffit de grouper par ensembles fonctionnels, jusqu’à l’obtention du schéma de l’application. À partir de ce modèle, le MTS génère des classes JSP vides où le développeur pourra ajouter toute la logique applicative nécessaire. Les balises XML du MTS servent aussi au design de modèles de pages adaptés aux différents terminaux d’accès au portail. Revers de la médaille, le MTS dispose d’une interface en mode texte qui n’offre aucun mode Wysiwyg.

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Olivier Bibard