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Net-éco en bref

Démantèlement de One.Tel : chapitre 1 ?” Intel signe le Safe Harbor ?” Etats-Unis : encore et encore des faillites de dot.com ?” SAP maintient ses prévisions de bénéfice ?” Plus d’espoir de reprise pour les semi-conducteurs ?” Stepstone s’associe au site NYTimes.com

Démantèlement de One.Tel : chapitre 1

Centrica, société privée qui achemine le gaz en Grande-Bretagne, vient de faire une offre de reprise d’un montant de 58 millions de livres (97 millions d’euros) pour la filiale britanique de One.Tel. Cette dernière comptait 650 000 abonnés pour 100 millions de livres (166 millions d’euros) de chiffre d’affaires sur les douze derniers mois. One.Tel étant en liquidation judiciaire depuis fin mai, les actionnaires australiens se sont empressés d’accepter l’offre qui leur permet de solder le quart de leur dette. Centrica intégrera la filiale britannique de One.Tel dans sa filiale de télécommunication, et compte ainsi devenir le numéro un des opérateurs tiers en Grande-Bretagne, avec 1 million d’abonnés à ses services fixes, mobiles et Internet.
Tout est bien qui ne finit pas si mal pour la filiale de One.Tel puisque le repreneur promet que tous les emplois seront conservés et que l’exploitation commerciale se fera sous la même marque. Enfin, One.Tel annonce être en phase de finalisation pour la cession de sa filiale de HongKong. (avec Reuters)

Intel signe le Safe Harbor

Intel annonce avoir signé l’accord euro-américain de protection des données privées sur le Net. Intel est le dernier poids lourd américain du secteur high-tech à se rallier à ce texte, après notamment Microsoft, qui a signé le mois dernier, et Hewlett-Packard. Depuis l’entrée en vigueur des réglementations européennes sur la protection des données en 1998, les entreprises européennes n’ont plus le droit de transférer des données vers un pays ne bénéficiant pas d’une loi équivalente sur la protection de la vie privée. Négocié l’été dernier entre Bruxelles et Washington, l’accord permet aux entreprises américaines de satisfaire aux critères européens. (avec Reuters)

Etats-Unis : encore et encore des faillites de dot.com

Quelque 53 sociétés Internet américaines ont mis un terme à leur activité au cours du mois de juin, portant le total des faillites pour l’année à 555 au moins, affirme Webmergers.com.
La firme de San Francisco, qui répertorie depuis des mois les disparitions de dot-com, précise que le bilan du premier semestre a été particulièrement lourd. Selon Tim Miller, directeur général de Webmergers.com, près de 60 % des faillites enregistrées depuis janvier 2000 se sont produites au cours des six premiers mois de l’année en cours. Qui plus est, le nombre de cessations d’activité, au premier semestre 2001, est neuf fois plus élevé que celui du premier semestre 2000 (330 fermetures contre 36 l’an passé).
L’épidémie de faillites, qui touchait les sites de commerce en ligne destinés au grand public, frappe désormais les fournisseurs d’accès, les sociétés d’infrastructures et de conseil, ajoute Miller. (avec Reuters)

SAP maintient ses prévisions de bénéfice

L’éditeur de progiciel allemand SAP confirme ses prévisions de bénéfice et de chiffre d’affaires, en dépit de l’alerte au profit émise par deux de ses concurrents américains, Broadvision et i2 Technologies, à propos de leurs résultats du deuxième trimestre. “Bien entendu, nous maintenons nos prévisions”, a déclaré un porte-parole.
SAP s’attend à une croissance du chiffre d’affaires supérieure à 23 % au cours des neuf premiers mois, jusqu’à septembre 2001, avec une marge d’exploitation en progrès d’un à deux points, par rapport à celle de 14 % enregistrée à la même époque, l’année dernière.
Les sociétés américaines Broadvision et i2 Technologies ont prévenu mardi que leurs résultats du deuxième trimestre seraient inférieurs aux prévisions. (avec Reuters)

Plus d’espoir de reprise pour les semi-conducteurs

Les ventes mondiales de semi-conducteurs ont reculé de plus de 30 % en mai par rapport à l’année précédente, selon une étude publiée par la Semiconductor Industry Association (SIA). Cette chute, la plus importante depuis plus de quinze ans, met fin aux espoirs de relance à court terme du marché des puces informatiques.
Selon la SIA, les ventes sont tombées en mai à 10,5 milliards de dollars (environ 12,2 milliards d’euros), contre 15,7 milliards de dollars (environ 18,2 milliards d’euros) en mai 2000. Elles sont désormais inférieures de moitié au niveau record, atteint en septembre 2000 (21 milliards de dollars, environ 24,36 milliards d’euros).
Selon un autre mode de calcul utilisé par certains analystes, dans lequel les ventes sont lissées sur une période de référence de trois mois, le chiffre d’affaires de mai a atteint 12,71 milliards de dollars (environ 14,74 milliards d’euros), soit une baisse de 7 % par rapport au mois précédent.
Ce mode de calcul montre que le déclin est plus fort sur le continent américain, avec 11 % (à 3,34 milliards de dollars, environ 3,87 milliards d’euros) tandis que, en Europe, les ventes baissaient de 7,8 % à 2,83 milliards (environ 3,28 milliards d’euros), selon la SIA. Les fabricants de puces souffrent cette année de la baisse de la demande d’ordinateurs, téléphones mobiles et autres appareils électroniques. (Reuters)

Stepstone s’associe au site NYTimes.com

Stepstone, l’un des acteurs européens de la recherche d’emplois en ligne, a annoncé la conclusion d’un accord avec le site NYTimes.com, filiale du New York Times, portant sur la mise en commun de leurs annonces et de leurs contenus. “Cet accord va permettre aux six millions de visiteurs mensuels de NYTimes.com d’accéder aux 100 000 offres d’emploi internationales de Stepstone et apportera au million d’abonnés de Stepstone les offres de NYTimes.com et les contenus qui y sont relatifs”, déclare la firme dans un communiqué. Stepstone, qui se présente comme le portail de recherche d’emploi leader en Europe, est coté à la Bourse de Londres et à celle dOslo. (avec Reuters)

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La rédaction