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Net-éco en bref

One.Tel : 80 millions d’euros en plus et deux fondateurs en moins ?” Cabestan lâché par Consodata ?” Après eBay, Microsoft s’allie avec QXL ?” Framfab empoche 19,3 millions d’euros ?” BT s’apprête à céder Yell ?” Softbank passe entre les gouttes

One.Tel : 80 millions d’euros en plus et deux fondateurs en moins

L’opérateur australien One.Tel en proie à de lourdes difficultés financières voit ses deux dirigeants fondateurs quitter le navire. Jodee Rich et Bradley Keeling sont poussés à la sortie par les deux principaux actionnaires, News Limited et Publishing and Broadcasting, dirigés respectivement par Rupert Murdoch et Kerry Packer. En contrepartie, ceux-ci réinjecteront 80 millions d’euros dans One.Tel. Selon le quotidien Le
Monde, ces deux sociétés auraient déjà investi 610 millions d’euros depuis son introduction en Bourse en novembre 1997. Alors que certains analystes ne donnent pas plus de deux ans à vivre à One.Tel, il semble que l’on se dirige vers un démantèlement de l’opérateur dans les mois à venir.

Cabestan lâché par Consodata

L’éditeur de solutions d’e-mails marketing Cabestan est en liquidation judiciaire. Racheté l’année dernière par Consodata, Cabestan pâtit semble-t-il de certaines déconvenues de Consodata dans sa stratégie Internet. Le groupe d’information marketing avait acquis la start-up pour 4 millions de francs et avait annoncé injecter 15 millions de francs en fonds propres dans la société, un solde étant assujetti aux résultats. Du côté de Consodata, il est fait mention de divergences stratégiques avec la direction de Cabestan. Consodata avait aussi acquis 50 % de la société de services marketing dans le domaine du commerce électronique DataTrader, qui pourrait, elle aussi, voir les investissements se tarir du côté de Consodata.

Après eBay, Microsoft s’allie avec QXL

Le service d’enchères paneuropéen QXL Ricardo a annoncé vendredi une alliance avec Microsoft, comparable à celle conclue avec la version américaine d’eBay. Microsoft fournira gratuitement son offre logicielle Internet .NET aux clients de QXL. De son côté, QXL a annoncé ses résultats pour l’année fiscal 2000 close au 31 mars. La société britannique accuse un Ebitda négatif de 237 millions d’euros, le double de l’année précédente à cause notamment du rachat de l’allemand Ricardo. QXL estime toutefois posséder une trésorerie suffisante ?” 81,5 millions d’euros, pour tenir jusqu’en 2003, date à laquelle il espère être bénéficiaire. Sur le premier trimestre 2001, QXL a généré un volume d’affaires de 5,1 millions d’euros (-24 % par rapport à la même période de l’année 2000), pour un Ebitda négatif de 30,8 millions d’euros (-22 %). L’amélioration de l’Ebitda s’explique par le passage à un système payant.

Framfab empoche 19,3 millions d’euros

Framfab a bouclé la première partie de son plan de recapitalisation, en annonçant, vendredi, avoir obtenu un soutien financier de 19,3 millions d’euros de la part d’investisseurs institutionnels et stratégiques. Le fonds d’investissements Internet Antfactory, l’un des principaux bailleurs de la web agency, a participé à l’émission de 175 millions d’actions au prix préférentiel d’une couronne suédoise (0,11 euro). Framfab n’est toutefois pas sorti d’affaire : l’entreprise doit encore émettre 150 millions d’actions à destination du public au même prix, d’ici au 19 juin. Cette seconde opération permettra d’injecter 16,6 millions d’euros supplémentaires dans la société suédoise. La recapitalisation s’inscrit dans le vaste plan de restructuration de Framfab, qui craignait une panne sèche au niveau de sa trésorerie d’ici à fin juin.

BT s’apprête à céder Yell

Selon l’agence de presse Reuters, British Telecommunications devait annoncer ce vendredi après-midi la vente de son activité annuaire téléphonique Yell à un groupement constitué par Hicks, Muse, Tate & Furst et Apax Partners pour un peu plus de 2,10 milliards de livres sterling (3,48 milliards d’euros). BT et le consortium privé sont parvenus à un accord de principe, et mettent actuellement au point les derniers détails du document définitif. Une annonce est attendue au moment de la clôture du marché boursier, vendredi. L’opération prendrait la forme d’une coentreprise à 50/50, financée par un prêt de 2,25 milliards (3,73 millards d’euros), un peu plus élevé que le prix de la transaction.

Softbank passe entre les gouttes

La holding d’investissements Internet a annoncé un bénéfice net de 36,6 milliards de yens (354,6 millions d’euros) pour l’année fiscale 2000 close le 31 mars. Un chiffre multiplié par quatre sur un an, qui s’explique par une plus-value de 36,4 milliards de yens (352,7 millions d’euros) sur la cession d’actions Yahoo! en juin 2000, et une seconde de 30,8 milliards de yens (298,5 millions d’euros) sur la vente du titre Cisco. En revanche, Softbank n’a pas communiqué de prévisions pour l’année fiscale 2001. La société nippone souhaite profiter de l’éclatement de la bulle Internet pour étoffer son portefeuille de participations ?” elle revendique à ce jour 825 participations, dont 765 auprès de sociétés non cotées, dont 43 % sont des portails ou évoluent dans l’e-commerce. Softbank veut également être plus transparente en communiquant des résultats trimestriels, mais… à partir d’avril 2002 uniquement. Enfin, Softbank veut modifier la structure du groupe qui comporte 200 filiales, dont certaines aux Etats-Unis ont totalisé 40 milliards de yens (387,6 millions deuros) de pertes en 2000.

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La rédaction